
La malnutrition est une réalité au Sénégal surtout dans les établissements scolaires. C’est pour cela que le Grdr, CICODEV Afrique et le Conseil départemental de Rufisque se sont associés pour mettre en œuvre le programme SADMAD à savoir le Système Alimentaire Durable et Lutte contre la Malnutrition dans la région de Dakar.
Ce programme, souligne un communiqué, vise à promouvoir les produits locaux dans la restauration scolaire et à soutenir les exploitations familiales de la région de Dakar.
Selon les termes de références, la région de Dakar, qui concentre 25% de la population nationale sur seulement 550 km², est un territoire très contrasté. En effet, si les statistiques régionales sont globalement meilleures que dans le reste du pays, elles dissimulent des situations de pauvreté et d’insécurité alimentaire très préoccupantes. La région de Dakar est celle qui compte le plus de pauvres en valeur absolue et les inégalités sociales y sont très importantes, en particulier dans la zone périurbaine de Dakar. Un enfant sur deux arrive à l’école sans prendre de petit-déjeuner et un enfant sur trois souffre de carences en vitamines et minéraux. Malgré de fortes vulnérabilités alimentaires, le taux de couverture des écoles publiques élémentaires en cantines est de 1,7%.
Dans le département de Rufisque, on estime qu’entre 2002 et 2012, le tissu urbain a été multiplié par trois. Dans les communes de Sangalkam, Bambilor, Keur Massar, de nombreuses exploitations agricoles ont cédé la place à des projets immobiliers. Ces exploitations familiales contribuent pourtant à l’alimentation des villes, à la création d’emplois et à la préservation des espaces verts. Il apparait donc nécessaire de les sécuriser et de les soutenir pour qu’elles puissent répondre de manière efficace et durable aux besoins des consommateurs urbains, lit-on dans le document.
Pathé TOURE
Ce programme, souligne un communiqué, vise à promouvoir les produits locaux dans la restauration scolaire et à soutenir les exploitations familiales de la région de Dakar.
Selon les termes de références, la région de Dakar, qui concentre 25% de la population nationale sur seulement 550 km², est un territoire très contrasté. En effet, si les statistiques régionales sont globalement meilleures que dans le reste du pays, elles dissimulent des situations de pauvreté et d’insécurité alimentaire très préoccupantes. La région de Dakar est celle qui compte le plus de pauvres en valeur absolue et les inégalités sociales y sont très importantes, en particulier dans la zone périurbaine de Dakar. Un enfant sur deux arrive à l’école sans prendre de petit-déjeuner et un enfant sur trois souffre de carences en vitamines et minéraux. Malgré de fortes vulnérabilités alimentaires, le taux de couverture des écoles publiques élémentaires en cantines est de 1,7%.
Dans le département de Rufisque, on estime qu’entre 2002 et 2012, le tissu urbain a été multiplié par trois. Dans les communes de Sangalkam, Bambilor, Keur Massar, de nombreuses exploitations agricoles ont cédé la place à des projets immobiliers. Ces exploitations familiales contribuent pourtant à l’alimentation des villes, à la création d’emplois et à la préservation des espaces verts. Il apparait donc nécessaire de les sécuriser et de les soutenir pour qu’elles puissent répondre de manière efficace et durable aux besoins des consommateurs urbains, lit-on dans le document.
Pathé TOURE