
Le ministre rencontrait le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) dans le cadre des matinées d’études et de discussions de cette corporation.
« Le PSE est passé entre les grilles des bailleurs de fonds du Sénégal qui ont tous estimé que c’est un bon plan », avance M. Cissé. Il a également apporté la réplique aux détracteurs du PSE qui lui reprochent de manquer d’ambition avec un taux de croissance de 7%. « La croissance à deux chiffres ne se décrète pas. Personne ne crache sur une croissance à deux chiffres. Je voudrais qu’on me dise comment on va financer cette croissance », a laissé entendre le ministre du budget. Selon lui, seul le secteur privé peut permettre au Sénégal d’atteindre cette croissance à deux chiffres. Mais, à ses yeux, ce secteur évolue dans un environnement difficile. D’où les réformes entreprises par le gouvernement avec 17 mesures pour améliorer l’environnement des affaires selon M. Cissé.
De l’avis toujours du ministre du budget le paradoxe du Sénégal c’est que c’est un pays rural mais ce sont les services qui tirent l’essentiel de l’économie. « Il faut restructurer l’économie en produisant de la richesse. C’est selon lui, l’ambition du PSE dont la mise en œuvre des projets permet d’améliorer le taux de croissance du pays.
Le ministre a estimé à 396 milliards FCFA le niveau actuel du déficit budgétaire du Sénégal. Est-ce que ce déficit permet de réussir le PSE ? Est-ce qu’il ne faudrait pas le creuser davantage, en s’endettant ?, s’interroge Makhtar Cissé. Selon lui, le Président de la République va se prononcer sur cette question.
Les services du ministère de l’économie et des finances vont sous peu déployer un plan de communication. Selon Makhtar Cissé, cela permettra la vulgarisation et l’appropriation du PSE par les populations.
Oumar Nourou
« Le PSE est passé entre les grilles des bailleurs de fonds du Sénégal qui ont tous estimé que c’est un bon plan », avance M. Cissé. Il a également apporté la réplique aux détracteurs du PSE qui lui reprochent de manquer d’ambition avec un taux de croissance de 7%. « La croissance à deux chiffres ne se décrète pas. Personne ne crache sur une croissance à deux chiffres. Je voudrais qu’on me dise comment on va financer cette croissance », a laissé entendre le ministre du budget. Selon lui, seul le secteur privé peut permettre au Sénégal d’atteindre cette croissance à deux chiffres. Mais, à ses yeux, ce secteur évolue dans un environnement difficile. D’où les réformes entreprises par le gouvernement avec 17 mesures pour améliorer l’environnement des affaires selon M. Cissé.
De l’avis toujours du ministre du budget le paradoxe du Sénégal c’est que c’est un pays rural mais ce sont les services qui tirent l’essentiel de l’économie. « Il faut restructurer l’économie en produisant de la richesse. C’est selon lui, l’ambition du PSE dont la mise en œuvre des projets permet d’améliorer le taux de croissance du pays.
Le ministre a estimé à 396 milliards FCFA le niveau actuel du déficit budgétaire du Sénégal. Est-ce que ce déficit permet de réussir le PSE ? Est-ce qu’il ne faudrait pas le creuser davantage, en s’endettant ?, s’interroge Makhtar Cissé. Selon lui, le Président de la République va se prononcer sur cette question.
Les services du ministère de l’économie et des finances vont sous peu déployer un plan de communication. Selon Makhtar Cissé, cela permettra la vulgarisation et l’appropriation du PSE par les populations.
Oumar Nourou