« L’Afrique doit renforcer ses compétences dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, de la technologie scientifique, de l’ingénierie et des mathématiques.
La quatrième révolution industrielle (4IR) imposera des exigences croissantes aux systèmes éducatifs qui ne produisent pas de diplômés compétents dans ces domaines », lit-on dans le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon le document, les investissements dans l’Internet à haut débit et la diffusion des smartphones permettent à l’Afrique d’innover sur les fronts du numérique et de la téléphonie mobile. La Bad souligne que les centres d’innovation sont en plein essor, avec plus de 600 centres technologiques actifs sur le continent en 2019, soit une augmentation de 40 % par rapport à l’année précédente. Les pouvoirs publics ont également accéléré les investissements dans la recherche et le développement expérimentaux, afin de repousser la frontière du savoir et de relever les défis locaux.
L’institution note que ces investissements peuvent être des mécanismes importants pour stimuler l’innovation en Afrique, qui est à la traîne par rapport à d’autres régions dans ses dépenses de recherche et développement. Entre 2012 et 2016, la moyenne des dépenses brutes pour la recherche et le développement était d’environ 0,23 % du Pib en Afrique, soit un tiers seulement du niveau de 0,68 % en Amérique latine. « Les gouvernements peuvent collaborer avec le secteur privé et les établissements d’enseignement pour développer des programmes d’apprentissage et de formation.
Les approches comprennent le subventionnement de stages, le cofinancement de centres de formation avec les industries et le financement par les entreprises de la recherche et de l’innovation dans les universités », recommande la Bad.
Adou FAYE
La quatrième révolution industrielle (4IR) imposera des exigences croissantes aux systèmes éducatifs qui ne produisent pas de diplômés compétents dans ces domaines », lit-on dans le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon le document, les investissements dans l’Internet à haut débit et la diffusion des smartphones permettent à l’Afrique d’innover sur les fronts du numérique et de la téléphonie mobile. La Bad souligne que les centres d’innovation sont en plein essor, avec plus de 600 centres technologiques actifs sur le continent en 2019, soit une augmentation de 40 % par rapport à l’année précédente. Les pouvoirs publics ont également accéléré les investissements dans la recherche et le développement expérimentaux, afin de repousser la frontière du savoir et de relever les défis locaux.
L’institution note que ces investissements peuvent être des mécanismes importants pour stimuler l’innovation en Afrique, qui est à la traîne par rapport à d’autres régions dans ses dépenses de recherche et développement. Entre 2012 et 2016, la moyenne des dépenses brutes pour la recherche et le développement était d’environ 0,23 % du Pib en Afrique, soit un tiers seulement du niveau de 0,68 % en Amérique latine. « Les gouvernements peuvent collaborer avec le secteur privé et les établissements d’enseignement pour développer des programmes d’apprentissage et de formation.
Les approches comprennent le subventionnement de stages, le cofinancement de centres de formation avec les industries et le financement par les entreprises de la recherche et de l’innovation dans les universités », recommande la Bad.
Adou FAYE