C’est parce que le monde rural est un enjeu stratégique que les autorités sénégalaises lui accorde toute l’importance qu’il mérite. Dans ce cadre, le président de la République a décidé de dégager une enveloppe de 113 milliards pour l’équipement du monde rural en infrastructure capables de hisser le pays vers l’émergence tant souhaitée. En effet, comme on le sait le milieu rural concentre la majorité de la population (57%) qui se consacre essentiellement à des activités agro-pastorales. Il y a une tendance à l’exode des jeunes vers les villes en quête d’emplois. Les déficits céréaliers du pays sont importants et de nombreux ménages ruraux restent encore vulnérables avec des crises alimentaires récurrentes et des taux de malnutrition aigüe dépassant le seuil d’urgence (10 %).
C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat Macky Sall qui lors du lancement du Programme d’urgence communautaire (PUDC) a soutenu que ce projet répond à un souci permanent d’un développement inclusif et solidaire, pour plus d’équité et de justice sociale, suivant l’esprit et la lettre du Plan Sénégal Emergent, qui doit se traduire par une meilleure territorialisation des politiques publiques pour stimuler le potentiel de toutes nos localités.
En fait, pour le président de la République, le PUDC est un parfait trait d’union entre le PSE et l’Acte III de la décentralisation. C’est ce qui justifie aussi la Stratégie de Développement Territorial qui accompagne l’Acte III de la décentralisation. Il s’agit, ici, pour lui de donner une plus forte impulsion aux initiatives à la base par une meilleure implication des acteurs et bénéficiaires dans la formulation des stratégies de développement locales et leur mise en œuvre. Parce qu’en vérité, l’émergence du Sénégal passe forcément par l’émergence du monde rural « Dans mes tournées à l’intérieur du pays, au contact des populations, j’ai mesuré de près la pauvreté dans toute son expression.
Les Objectifs du PUDC sur la période 2015-2016 financés sur ressources propres du Sénégal sont assez ambitieux. La mise en œuvre permettra de construire et réhabiliter 3050 km kilomètres de pistes rurales ; de construire et réhabiliter 250 forages et châteaux d’eau, pour desservir 1016 villages ; d’électrifier 325 villages ; et de mettre à disposition 5000 équipements ruraux, notamment des décortiqueuses et des batteuses, pour l’allègement des travaux en milieu rural.
Mais la particularité de ce programme, c’est que l’exécution a été confiée au Programme des nations pour le développement (PNUD). Le choix du chef de l’Etat a provoqué une vague d’indignation, mais lui s’en défend à cœur joie. En se basant surtout sur les Accords de 1987 entre le Sénégal et le PNUD.
En effet, pour lui, ces Accords nous permettent, de collaborer pour apporter des réponses urgentes aux besoins du monde rural, dans les meilleures conditions de performance et de respect des exigences de transparence et de bonne gouvernance.
Pathé TOURE
C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat Macky Sall qui lors du lancement du Programme d’urgence communautaire (PUDC) a soutenu que ce projet répond à un souci permanent d’un développement inclusif et solidaire, pour plus d’équité et de justice sociale, suivant l’esprit et la lettre du Plan Sénégal Emergent, qui doit se traduire par une meilleure territorialisation des politiques publiques pour stimuler le potentiel de toutes nos localités.
En fait, pour le président de la République, le PUDC est un parfait trait d’union entre le PSE et l’Acte III de la décentralisation. C’est ce qui justifie aussi la Stratégie de Développement Territorial qui accompagne l’Acte III de la décentralisation. Il s’agit, ici, pour lui de donner une plus forte impulsion aux initiatives à la base par une meilleure implication des acteurs et bénéficiaires dans la formulation des stratégies de développement locales et leur mise en œuvre. Parce qu’en vérité, l’émergence du Sénégal passe forcément par l’émergence du monde rural « Dans mes tournées à l’intérieur du pays, au contact des populations, j’ai mesuré de près la pauvreté dans toute son expression.
Les Objectifs du PUDC sur la période 2015-2016 financés sur ressources propres du Sénégal sont assez ambitieux. La mise en œuvre permettra de construire et réhabiliter 3050 km kilomètres de pistes rurales ; de construire et réhabiliter 250 forages et châteaux d’eau, pour desservir 1016 villages ; d’électrifier 325 villages ; et de mettre à disposition 5000 équipements ruraux, notamment des décortiqueuses et des batteuses, pour l’allègement des travaux en milieu rural.
Mais la particularité de ce programme, c’est que l’exécution a été confiée au Programme des nations pour le développement (PNUD). Le choix du chef de l’Etat a provoqué une vague d’indignation, mais lui s’en défend à cœur joie. En se basant surtout sur les Accords de 1987 entre le Sénégal et le PNUD.
En effet, pour lui, ces Accords nous permettent, de collaborer pour apporter des réponses urgentes aux besoins du monde rural, dans les meilleures conditions de performance et de respect des exigences de transparence et de bonne gouvernance.
Pathé TOURE