L’agence de notation Moody’s, après évaluation a maintenu la notation du crédit souverain du Sénégal à Ba3 avec une perspective stable. Les quatres principaux facteurs de notation pour Moody’s, sont la solidité économique, la solidité institutionnelle, la solidité fiscale et la vulnérabilité au risque événementiel. «La solidité économique du Sénégal est évaluée à "Low (+)".
L’économie sénégalaise est contrainte par sa petite taille et la faiblesse du revenu par habitant (2,541 USD en 2016), malgré une amélioration de la compétitivité. Toutefois, à la faveur de la mise en œuvre du PSE, la croissance s’est consolidée pour atteindre environ 6% par an en 2014-16, contre 4% en 2011-14. A moyen terme, Moody’s prévoit une croissance annuelle moyenne de 6,5% »,
La solidité institutionnelle du Sénégal est considérée comme «modérée (-)», tandis que la solidité fiscale est «faible). Cette évaluation reflète le niveau relativement élevé du taux d’endettement (60% du PIB), ainsi que du risque de change.
Toutefois selon Moody’s, l'adhésion du Sénégal à l'UEMOA limite dans une certaine mesure l'exposition du gouvernement au risque de change. Pour cette raison, la solidité fiscale se situe au-dessus du score
indicatif «très bas (+)». Selon Moody’s, les défis proviennent principalement du niveau élevé de la dette publique d'environ 60%PIB, qui limite la capacité d'absorption des chocs budgétaires.
La perspective stable indique que les risques pour le profil de crédit du Sénégal sont équilibrés. En particulier, Moody’s prévoie que la croissance annuelle d'environ 6,5% sera maintenue à moyen terme (trois-quatre ans) et que la dette publique se stabilisera voire baisser à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance. «Ainsi, la notation pourrait être améliorée si le gouvernement réduit significativement sa dette, et améliore sa capacité à absorber les chocs et à stimuler l'investissement privé, tant étranger que domestique, augmentant ainsi le potentiel de croissance du pays et réduisant les vulnérabilités externes », recommande l’agence de notation.
En somme, le Sénégal devra d’après Moody’s, poursuivre les réformes visant à améliorer la résilience de l’économie, la solidité institutionnelle et la transparence.
Mariama Diallo
L’économie sénégalaise est contrainte par sa petite taille et la faiblesse du revenu par habitant (2,541 USD en 2016), malgré une amélioration de la compétitivité. Toutefois, à la faveur de la mise en œuvre du PSE, la croissance s’est consolidée pour atteindre environ 6% par an en 2014-16, contre 4% en 2011-14. A moyen terme, Moody’s prévoit une croissance annuelle moyenne de 6,5% »,
La solidité institutionnelle du Sénégal est considérée comme «modérée (-)», tandis que la solidité fiscale est «faible). Cette évaluation reflète le niveau relativement élevé du taux d’endettement (60% du PIB), ainsi que du risque de change.
Toutefois selon Moody’s, l'adhésion du Sénégal à l'UEMOA limite dans une certaine mesure l'exposition du gouvernement au risque de change. Pour cette raison, la solidité fiscale se situe au-dessus du score
indicatif «très bas (+)». Selon Moody’s, les défis proviennent principalement du niveau élevé de la dette publique d'environ 60%PIB, qui limite la capacité d'absorption des chocs budgétaires.
La perspective stable indique que les risques pour le profil de crédit du Sénégal sont équilibrés. En particulier, Moody’s prévoie que la croissance annuelle d'environ 6,5% sera maintenue à moyen terme (trois-quatre ans) et que la dette publique se stabilisera voire baisser à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance. «Ainsi, la notation pourrait être améliorée si le gouvernement réduit significativement sa dette, et améliore sa capacité à absorber les chocs et à stimuler l'investissement privé, tant étranger que domestique, augmentant ainsi le potentiel de croissance du pays et réduisant les vulnérabilités externes », recommande l’agence de notation.
En somme, le Sénégal devra d’après Moody’s, poursuivre les réformes visant à améliorer la résilience de l’économie, la solidité institutionnelle et la transparence.
Mariama Diallo