
« Les émissions nettes se sont établies à 1.079,3 milliards sur la période contre 127,4 milliards un an plus tôt. Cette évolution des émissions nettes, en rythme annuel, est liée à une présence plus marquée de la Côte d'Ivoire et du Sénégal sur le marché financier régional comparativement à l'année précédente où, du fait des mobilisations de ressources sur les marchés internationaux, ces deux pays avaient réduit leurs opérations sur le marché régional », renseigne la Bceao dans le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon cette source, la préférence des Etats reste orientée sur les titres de moyen et long terme, en raison notamment du financement des vastes projets d'infrastructures engagés. Ainsi, 57,2% des interventions ont concerné le compartiment des obligations, correspondant à un volume de 1.928,6 milliards. Ces opérations ont été effectuées à hauteur de 1.278,0 milliards par adjudication et de 650,6 milliards par syndication.
Sur le compartiment des bons du Trésor, soixante-trois émissions ont été réalisées pour un montant total de 1.441,5 milliards contre 1.160,4 milliards sur les trois premiers trimestres de l'année 2018.
La maturité de 12 mois a été la plus sollicitée avec trente-six émissions d'une valeur globale de 775,1 milliards, soit 53,8% de la valeur totale des bons émis sur cette période.
Sur le compartiment des bons du Trésor du marché financier, le coût moyen des ressources levées par les Etats a, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière. Le taux d'intérêt moyen pondéré est ressorti à 4,93% sur la période allant de juillet à septembre 2019 contre 5,61% un an plus tôt.
Le rendement moyen des obligations, toutes maturités confondues, s'est inscrit en hausse, s'établissant à 6,46% durant le troisième trimestre 2019 contre 6,18% au trimestre précédent et 7,42% un an plus tôt.
«Pour l'ensemble de l'année 2019, sur la base des programmes d'émissions recueillis auprès des Etats membres de l'Union, le montant total des ressources à mobiliser sur le marché régional de la dette publique s’élèverait à 4.018,0 milliards, en hausse de 22,6% par rapport aux réalisations de 2018. Les tombées d'échéances se situeraient à 3.220,1 milliards et les émissions nettes ressortiraient positives à 797,9 milliards, ce qui porterait l'encours des titres publics à 10.770,6 milliards à fin décembre 2019, soit 13,4% du Pib », détaille la Bceao.
Adou FAYE
Selon cette source, la préférence des Etats reste orientée sur les titres de moyen et long terme, en raison notamment du financement des vastes projets d'infrastructures engagés. Ainsi, 57,2% des interventions ont concerné le compartiment des obligations, correspondant à un volume de 1.928,6 milliards. Ces opérations ont été effectuées à hauteur de 1.278,0 milliards par adjudication et de 650,6 milliards par syndication.
Sur le compartiment des bons du Trésor, soixante-trois émissions ont été réalisées pour un montant total de 1.441,5 milliards contre 1.160,4 milliards sur les trois premiers trimestres de l'année 2018.
La maturité de 12 mois a été la plus sollicitée avec trente-six émissions d'une valeur globale de 775,1 milliards, soit 53,8% de la valeur totale des bons émis sur cette période.
Sur le compartiment des bons du Trésor du marché financier, le coût moyen des ressources levées par les Etats a, pour sa part, poursuivi sa tendance baissière. Le taux d'intérêt moyen pondéré est ressorti à 4,93% sur la période allant de juillet à septembre 2019 contre 5,61% un an plus tôt.
Le rendement moyen des obligations, toutes maturités confondues, s'est inscrit en hausse, s'établissant à 6,46% durant le troisième trimestre 2019 contre 6,18% au trimestre précédent et 7,42% un an plus tôt.
«Pour l'ensemble de l'année 2019, sur la base des programmes d'émissions recueillis auprès des Etats membres de l'Union, le montant total des ressources à mobiliser sur le marché régional de la dette publique s’élèverait à 4.018,0 milliards, en hausse de 22,6% par rapport aux réalisations de 2018. Les tombées d'échéances se situeraient à 3.220,1 milliards et les émissions nettes ressortiraient positives à 797,9 milliards, ce qui porterait l'encours des titres publics à 10.770,6 milliards à fin décembre 2019, soit 13,4% du Pib », détaille la Bceao.
Adou FAYE