Après l’introduction de la Sonatel dans le marché boursier et récemment de BOA-Sénégal et de Total-Sénégal, une autre entreprise sénégalais peut figurer sur la liste. Il s’agit de la Nouvelle Minoterie Africaine (NMA) dirigée par Ameth Amar. L’annonce a été faite par Gabriel Fal ancien président du conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique. Selon Gabriel Fal, il faut être patient avec les entreprises africaines qui sont réticentes à intégrer le marché boursier. En effet, à ses yeux, il faut du temps pour préparer une introduction. Pour cette année, l’ancien PCA de la BRVM, est d’avis que six ou sept entreprises francophones ouest-africaines seront introduites à la BRVM. Il s’agit de : NSIA Banque Côte d’Ivoire, la Société ivoirienne de banque, peut-être les Moulins NMA au Sénégal et une ou deux sociétés d’assurance. A l’échelle du continent, la tendance est bonne. Car les prévisions sont aussi à la hausse avec 30 introductions contre 24 en 2014.
Tirant un bilan de passage à la BRVM, Gabriel Fall s’estime plus ou moins heureux de son magistère. Il dit avoir fait un bon job avec le duo qu’il a formé avec le directeur général, Edoh Kossi Amenounve, qui du reste a fait un excellent travail. Donc son départ n’est teinté d’aucun «regret», mais il s’inscrit dans l’ordre normal des choses au regard des projets qu’il murit.
«Avec le directeur général, nous avons trouvé une institution fatiguée que nous avons redynamisée. Aujourd’hui, la capitalisation de la BRVM – 7 458 milliards de F CFA [environ 11,4 milliards d’euros] fin 2014 – a été multipliée par deux, les volumes des transactions – de 227 milliards de F CFA à la même période – par trois. Même si en 2014, un ralentissement a été observé. Nous sommes partis chercher des investisseurs à l’étranger, car une seule position de leur part est en volume 500 à 1000 fois plus importante que celle d’un petit porteur», dit-il dans les colonnes de JA.
Après CGF dont le portefeuille clients culmine 10.000 et la présidence de la BRVM, Gabriel Fall change de perspective. Sa nouvelle trajectoire le mène vers l’exploration de fonds d’investissement, avec sa nouvelle structure Filao Capital Partners consacrée exclusivement aux entreprises du secteur financier. Ce choix s’explique selon Gabriel Fal parce que le secteur est «d’abord demandeur, en raison de l’augmentation des niveaux de capitaux minimums requis pour opérer. Ensuite parce que l’acquisition de logiciels bancaires est de plus en plus coûteuse et comme il est difficile de savoir en combien de temps elle sera amortie, il vaut mieux le financer avec des fonds propres. Enfin, c’est l’un des domaines les plus rentables et les moins risqués. Les banques sont régulées et dans l’UEMOA, certaines atteignent des rentabilités sur fonds propres de 40 % ou 50 %».
Pathé TOURE
Tirant un bilan de passage à la BRVM, Gabriel Fall s’estime plus ou moins heureux de son magistère. Il dit avoir fait un bon job avec le duo qu’il a formé avec le directeur général, Edoh Kossi Amenounve, qui du reste a fait un excellent travail. Donc son départ n’est teinté d’aucun «regret», mais il s’inscrit dans l’ordre normal des choses au regard des projets qu’il murit.
«Avec le directeur général, nous avons trouvé une institution fatiguée que nous avons redynamisée. Aujourd’hui, la capitalisation de la BRVM – 7 458 milliards de F CFA [environ 11,4 milliards d’euros] fin 2014 – a été multipliée par deux, les volumes des transactions – de 227 milliards de F CFA à la même période – par trois. Même si en 2014, un ralentissement a été observé. Nous sommes partis chercher des investisseurs à l’étranger, car une seule position de leur part est en volume 500 à 1000 fois plus importante que celle d’un petit porteur», dit-il dans les colonnes de JA.
Après CGF dont le portefeuille clients culmine 10.000 et la présidence de la BRVM, Gabriel Fall change de perspective. Sa nouvelle trajectoire le mène vers l’exploration de fonds d’investissement, avec sa nouvelle structure Filao Capital Partners consacrée exclusivement aux entreprises du secteur financier. Ce choix s’explique selon Gabriel Fal parce que le secteur est «d’abord demandeur, en raison de l’augmentation des niveaux de capitaux minimums requis pour opérer. Ensuite parce que l’acquisition de logiciels bancaires est de plus en plus coûteuse et comme il est difficile de savoir en combien de temps elle sera amortie, il vaut mieux le financer avec des fonds propres. Enfin, c’est l’un des domaines les plus rentables et les moins risqués. Les banques sont régulées et dans l’UEMOA, certaines atteignent des rentabilités sur fonds propres de 40 % ou 50 %».
Pathé TOURE