« Le gouvernement du Sénégal doit aller à la conquête du marché national en soutenant les personnes qui sont dans la filière, de dire la vérité sur les chiffres car ceux donnés par le ministère de l’agriculture concernant les récoltes sont des données erronées », a ajouté Directeur Général d’Expert Vison.
Il s’exprimait en marge d’un forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal organisé par l’USAID /PCE. Différents panels ont été articulés autour de trois thèmes tels que le Développement d’un système financier performant et durable, la Promotion des investissements privés, et la Conquête des marchés domestiques (le cas du riz local).
Selon lui, ‘’ Il existe trois unités industrielles qui font du riz au Sénégal, produisant en tout 50000 tonnes de riz par an alors que la demande est d’un million de tonnes ».
« Le riz brisé qui sort de la vallée du fleuve Sénégal coûte à peu prés 230 mille francs la tonne alors que le riz qui est importé d’Inde coute 215000 f la tonne » a-t-il informé.
« Pour arriver à une autosuffisance en riz , il faut aller dans une logique de protection et de subvention en demandant aux importateurs de riz d’avoir un quota en riz local ou bien l’Etat va arrêter de subventionner le riz ».
« On ne parviendra pas à développer la filière de riz local en essayant de baisser les denrées de première nécessité », a fait savoir Lansana Gagny Sakho.
Ndeye Maguette Kebé
Il s’exprimait en marge d’un forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal organisé par l’USAID /PCE. Différents panels ont été articulés autour de trois thèmes tels que le Développement d’un système financier performant et durable, la Promotion des investissements privés, et la Conquête des marchés domestiques (le cas du riz local).
Selon lui, ‘’ Il existe trois unités industrielles qui font du riz au Sénégal, produisant en tout 50000 tonnes de riz par an alors que la demande est d’un million de tonnes ».
« Le riz brisé qui sort de la vallée du fleuve Sénégal coûte à peu prés 230 mille francs la tonne alors que le riz qui est importé d’Inde coute 215000 f la tonne » a-t-il informé.
« Pour arriver à une autosuffisance en riz , il faut aller dans une logique de protection et de subvention en demandant aux importateurs de riz d’avoir un quota en riz local ou bien l’Etat va arrêter de subventionner le riz ».
« On ne parviendra pas à développer la filière de riz local en essayant de baisser les denrées de première nécessité », a fait savoir Lansana Gagny Sakho.
Ndeye Maguette Kebé