
Il n'est pas exclu que ce résultat soit le fait d'une activité extraordinaire, à savoir l'Offre Publique de Vente réalisée par BOA Sénégal en 2014, à l’occasion de laquelle elle a diffusé 200 000 titres pour un nominal de 10 000 FCFA. On se souvient qu’au final, l’offre a été largement sursouscrite, terminant sur un cours moyen de 30 000 FCFA, pour un total de sommes mobilisées proche de 6 milliards de FCFA, contre 2 milliards de FCFA souhaités initialement pour les besoins de son augmentation de capital.
Lorsqu'on soustrait en plus les charges de placement qui ont atteint 198 millions de FCFA en 2014, on peut comprendre la performance inscrite sur cette rubrique de ses résultats annuels. Au-delà de ce placement exceptionnel, cependant, la banque a tenu les promesses de son introduction en bourse. Elle déclare ainsi pour la période de référence, un résultat net de 3,37 milliards de FCFA, légèrement au-dessus des 3,2 milliards qu'elle prévoyait dans la note d'information de l'OPV.
Cette performance est cependant un mix de plusieurs choses. Les intérêts perçus sur les avances consenties à la clientèle ont progressé, passant de 10,5 milliards de FCFA à 14,2 milliards de FCFA, entre 2013 et 2014. Dopés par les revenus des placements sur titre, les produits sur opérations financières ont doublé, passant de 3,2 milliards à 6,5 milliards.
Quelques signaux d'alerte toutefois, les charges d'exploitation de la banque ont progressé, passant de 5,2 milliards de FCFA en 2013, à 7,8 milliards de FCFA en 2014. Dans le même temps, elle a vu s'accroitre son volume de dotations aux amortissements et provisions pour immobilisation, qui passent de 493 millions de FCFA, à 1 milliard de FCFA.
Au final, BOA Sénégal propose de distribuer un dividende global de 2,3 milliards de FCFA, soit un dividende net de 1770 par action d'une valeur nominal de 10 000 FCFA. Il faut dire que depuis son arrivée sur le marché financier de l'UEMOA, le titre de la banque n'a pas cessé de progresser et se négocie actuellement à 75 000 FCFA sur la cote.
Avec la publication des premiers dividendes, la réaction des investisseurs est à suivre. Il ne serait pas surprenant qu'on assiste dans de futures séances, à des cessions de titres des investisseurs, souhaitant tirer le maximum de bénéfice
Ecofin
Lorsqu'on soustrait en plus les charges de placement qui ont atteint 198 millions de FCFA en 2014, on peut comprendre la performance inscrite sur cette rubrique de ses résultats annuels. Au-delà de ce placement exceptionnel, cependant, la banque a tenu les promesses de son introduction en bourse. Elle déclare ainsi pour la période de référence, un résultat net de 3,37 milliards de FCFA, légèrement au-dessus des 3,2 milliards qu'elle prévoyait dans la note d'information de l'OPV.
Cette performance est cependant un mix de plusieurs choses. Les intérêts perçus sur les avances consenties à la clientèle ont progressé, passant de 10,5 milliards de FCFA à 14,2 milliards de FCFA, entre 2013 et 2014. Dopés par les revenus des placements sur titre, les produits sur opérations financières ont doublé, passant de 3,2 milliards à 6,5 milliards.
Quelques signaux d'alerte toutefois, les charges d'exploitation de la banque ont progressé, passant de 5,2 milliards de FCFA en 2013, à 7,8 milliards de FCFA en 2014. Dans le même temps, elle a vu s'accroitre son volume de dotations aux amortissements et provisions pour immobilisation, qui passent de 493 millions de FCFA, à 1 milliard de FCFA.
Au final, BOA Sénégal propose de distribuer un dividende global de 2,3 milliards de FCFA, soit un dividende net de 1770 par action d'une valeur nominal de 10 000 FCFA. Il faut dire que depuis son arrivée sur le marché financier de l'UEMOA, le titre de la banque n'a pas cessé de progresser et se négocie actuellement à 75 000 FCFA sur la cote.
Avec la publication des premiers dividendes, la réaction des investisseurs est à suivre. Il ne serait pas surprenant qu'on assiste dans de futures séances, à des cessions de titres des investisseurs, souhaitant tirer le maximum de bénéfice
Ecofin