La FAO est prête à appuyer le PRACAS, selon son représentant-résident

Samedi 12 Avril 2014

La FAO est prête à appuyer le Sénégal dans la mise en œuvre du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), a déclaré son représentant-résidant Vincent Martin dont l’institution cible notamment la production et la commercialisation des produits comme le riz et l’oignon.


La FAO est prête à appuyer le PRACAS, selon son représentant-résident
‘’ La FAO est prête à appuyer le Sénégal dans la mise en œuvre du PRACAS, en matière de production du riz, de l'oignon, du maraîchage, du stockage et de la commercialisation à travers des approches comme la Gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD)’’, a notamment souligné M. Vincent, dans un entretien avec l’APS.

D’ailleurs le représentant-résidant de la FAO qui participe à la tournée du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck dans la vallée, compte se rendre dimanche à Fanaye où se développe une expérience dite des champs-écoles.

L’objectif avec ces champs-écoles dont un millier ont été installés par la FAO à travers le Sénégal ''est de montrer aux paysans qu’il est possible de produire plus et mieux sans l’utilisation abusive des intrants'', a dit M. Vincent, signalant les effets négatifs sur la santé d’un excès de pesticides.

''A Fanaye où les populations font du riz, nous sommes parvenus à diminuer de 25 à 35 pour cent les quantités de semences utilisées pour des rendements qui augmentent à hauteur de 35 à 55 pour cent'', selon le représentant-résidant de la FAO qui a invité les autorités à une vulgarisation d’une telle expérience.

''Pour les cultures maraîchères aussi des résultats similaires ont été obtenus à Potou'', a-t-il indiqué, affirmant que dans les champs-écoles les paysans sont initiés aux méthodes de lutte contre les déprédateurs.

''La FAO s’active aussi dans le domaine de la commercialisation des oignons en aidant à l’érection d’infrastructures de stockage aérés garantissant une durée de vie plus longue pour la spéculation'', a déclaré M. Vincent.

Il y voit ''une plus-value pour le producteur qui peut ainsi attendre le bon moment pour écouler sa marchandise sans risque de sa détérioration''.

A travers le Sénégal, la FAO a formé 31.697 paysans, selon son responsable qui a promis de continuer sur cette lancée pour aider à l’atteinte des objectifs d’autosuffisance par l’augmentation de la productivité.
APS
Actu-Economie


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