Le rapport 2022 de l’Onu sur le financement du développement durable indique qu'en moyenne, les pays en développement les plus pauvres consacrent 14% de leurs revenus aux intérêts de leur dette, soit près de quatre fois plus que les pays développés, qui n'en consacrent que 3,5%.
À l'échelle mondiale, le rapport souligne que de nombreux pays en développement ont été contraints de réduire les budgets consacrés à l'éducation, aux infrastructures et à d'autres dépenses d'investissement en raison de la pandémie.
Dans la foulée, il indique que la guerre en Ukraine va exacerber ces défis et en créera de nouveaux, avec une hausse des prix de l'énergie et des matières premières, de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement, une inflation plus élevée associée à une croissance plus faible, et une volatilité accrue des marchés financiers.
Pour de nombreux pays en développement, la guerre entraînera probablement une nouvelle aggravation du risque de surendettement et de famine, selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies (Onu).
A l’en croire, avant la guerre, les écarts en termes de reprise économique suite à la pandémie s'étaient déjà creusés, les pays en développement ne disposant en moyenne que de doses de vaccin Covid-19 suffisantes pour 24 personnes sur 100, contre près de 150 personnes sur 100 pour les pays développés.
« Il est choquant de constater qu'en 2021, 70% des enfants de 10 ans des pays en développement étaient incapables de lire un texte de base, soit une augmentation de 17% par rapport à 2019. », signale le document.
Alors que les prix des denrées alimentaires et des carburants ont atteint en 2022 leur niveau le plus élevé depuis dix ans, l'Onu craint que le conflit en Ukraine ne risque d'aggraver considérablement les perspectives économiques de nombreux pays. Le rythme de la reprise économique post-pandémique dans les pays développés montre toutefois qu'il est possible d'investir davantage.
"Le monde des pays développés a prouvé au cours des deux dernières années que des millions de personnes pouvaient sortir de la pauvreté grâce à des investissements appropriés dans des infrastructures propres et résilientes, dans la protection sociale ou dans les services publics", a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Liu Zhenmin.
Par ailleurs chef du Département des affaires économiques et sociales, qui a produit le rapport, M. Zhenmin signale que la communauté internationale doit s'appuyer sur ces progrès et faire en sorte que les pays en développement puissent investir à des niveaux similaires, tout en réduisant les inégalités et en assurant une transition énergétique durable.
Bassirou MBAYE
À l'échelle mondiale, le rapport souligne que de nombreux pays en développement ont été contraints de réduire les budgets consacrés à l'éducation, aux infrastructures et à d'autres dépenses d'investissement en raison de la pandémie.
Dans la foulée, il indique que la guerre en Ukraine va exacerber ces défis et en créera de nouveaux, avec une hausse des prix de l'énergie et des matières premières, de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement, une inflation plus élevée associée à une croissance plus faible, et une volatilité accrue des marchés financiers.
Pour de nombreux pays en développement, la guerre entraînera probablement une nouvelle aggravation du risque de surendettement et de famine, selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies (Onu).
A l’en croire, avant la guerre, les écarts en termes de reprise économique suite à la pandémie s'étaient déjà creusés, les pays en développement ne disposant en moyenne que de doses de vaccin Covid-19 suffisantes pour 24 personnes sur 100, contre près de 150 personnes sur 100 pour les pays développés.
« Il est choquant de constater qu'en 2021, 70% des enfants de 10 ans des pays en développement étaient incapables de lire un texte de base, soit une augmentation de 17% par rapport à 2019. », signale le document.
Alors que les prix des denrées alimentaires et des carburants ont atteint en 2022 leur niveau le plus élevé depuis dix ans, l'Onu craint que le conflit en Ukraine ne risque d'aggraver considérablement les perspectives économiques de nombreux pays. Le rythme de la reprise économique post-pandémique dans les pays développés montre toutefois qu'il est possible d'investir davantage.
"Le monde des pays développés a prouvé au cours des deux dernières années que des millions de personnes pouvaient sortir de la pauvreté grâce à des investissements appropriés dans des infrastructures propres et résilientes, dans la protection sociale ou dans les services publics", a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Liu Zhenmin.
Par ailleurs chef du Département des affaires économiques et sociales, qui a produit le rapport, M. Zhenmin signale que la communauté internationale doit s'appuyer sur ces progrès et faire en sorte que les pays en développement puissent investir à des niveaux similaires, tout en réduisant les inégalités et en assurant une transition énergétique durable.
Bassirou MBAYE