
- Quel est la pertinence de l’Africa design days ?
En effet, je me suis dit pourquoi ne pas créer une plateforme digitale, qui puisse mettre en avant les potentialités du design en Afrique mais au sens large du terme pas uniquement dans un secteur. Des avocats, des banquiers des entrepreneurs, des annonceurs, des communicants tous y ont participé. Il n’y pas que les hommes du design. Fallait montrer que le design vit avec son monde parce que on le consomme toujours, ce n’est pas seulement la mode vestimentaire, cela touche à tout.
- Quels sont les objectifs de ce forum ?
Mettre en avant une sélection des plus grands designers présents sur la scène africaine et internationale qui ont été invités, qui sont venus à Rabat. De même, faire la promotion du design, de faire connaitre des designers africains. Et de faire comprendre de quoi on parle car jusqu'à présent le design est cantonné a un seul domaine soit le meuble, la décoration, la mode alors que c’est globale. Par exemple Louboutin, sa dernière collection il l’a fabriqué au Sénégal. Il a mis cela en avant et ça permis d’aider beaucoup de femmes, des associations féminines à améliorer leurs conditions de vie. C’est ça qui est intéressant dans le design. Mais aussi mettre l’Afrique à l’honneur car comme l’a dit Youssou Ndour, l’Afrique ce n’est pas demain, l’Afrique c’est maintenant.
- Pouvez-vous nous dire vos attentes par rapport à cet événement ?
Qu’on puisse voir quelle a été la perception, ce que les gens ont pensé et par rapport à tout cela, préparer la deuxième édition du forum qui pourra se tenir à Dakar, Douala ou au Gabon. A la fin du forum il y aura un cahier blanc, pour les recommandations et autres.
- Nous avons vu qu’il y avait des designers de différents pays mais des designers comme Ousmane Mbaye du Sénégal et Cheikh Diallo du Mali qui excellent dans le domaine ont été absents. N’ont-ils pas été invités ?
Ce sont des frères pour moi et ce sont des designers confirmés. Il y a une campagne digitale sur le web, pour inviter les gens à s’inscrire personnellement. C’était ouvert au grand public. Peut être que leur agenda ne leur a pas permis de s’inscrire et d’y assister.
- Quelle est la place du design dans la vie quotidienne et dans le développement économique d’un pays ?
S’il y a des produits qui se font en Afrique dans l’artisanat ou l’industrie et que l’on fasse travailler les designers en Afrique, ça leur permettra de créer un écosystème, des agences des professionnels. Demain il faudra créer des écoles, vous savez qu’il n’y a pas beaucoup d’école de design en Afrique. Il faut former les jeunes africains et leur proposer des métiers nouveaux, des perspectives nouvelles quand ils sortent de ces écoles de design, que des emplois soient là. Il y aura un boom dans les domaines du graphisme de la publicité parce que l’on communique de plus en plus, on produit de plus en plus.
Propos recueillis par Fatou Blondin Cissé , Envoyée spéciale à Rabat
En effet, je me suis dit pourquoi ne pas créer une plateforme digitale, qui puisse mettre en avant les potentialités du design en Afrique mais au sens large du terme pas uniquement dans un secteur. Des avocats, des banquiers des entrepreneurs, des annonceurs, des communicants tous y ont participé. Il n’y pas que les hommes du design. Fallait montrer que le design vit avec son monde parce que on le consomme toujours, ce n’est pas seulement la mode vestimentaire, cela touche à tout.
- Quels sont les objectifs de ce forum ?
Mettre en avant une sélection des plus grands designers présents sur la scène africaine et internationale qui ont été invités, qui sont venus à Rabat. De même, faire la promotion du design, de faire connaitre des designers africains. Et de faire comprendre de quoi on parle car jusqu'à présent le design est cantonné a un seul domaine soit le meuble, la décoration, la mode alors que c’est globale. Par exemple Louboutin, sa dernière collection il l’a fabriqué au Sénégal. Il a mis cela en avant et ça permis d’aider beaucoup de femmes, des associations féminines à améliorer leurs conditions de vie. C’est ça qui est intéressant dans le design. Mais aussi mettre l’Afrique à l’honneur car comme l’a dit Youssou Ndour, l’Afrique ce n’est pas demain, l’Afrique c’est maintenant.
- Pouvez-vous nous dire vos attentes par rapport à cet événement ?
Qu’on puisse voir quelle a été la perception, ce que les gens ont pensé et par rapport à tout cela, préparer la deuxième édition du forum qui pourra se tenir à Dakar, Douala ou au Gabon. A la fin du forum il y aura un cahier blanc, pour les recommandations et autres.
- Nous avons vu qu’il y avait des designers de différents pays mais des designers comme Ousmane Mbaye du Sénégal et Cheikh Diallo du Mali qui excellent dans le domaine ont été absents. N’ont-ils pas été invités ?
Ce sont des frères pour moi et ce sont des designers confirmés. Il y a une campagne digitale sur le web, pour inviter les gens à s’inscrire personnellement. C’était ouvert au grand public. Peut être que leur agenda ne leur a pas permis de s’inscrire et d’y assister.
- Quelle est la place du design dans la vie quotidienne et dans le développement économique d’un pays ?
S’il y a des produits qui se font en Afrique dans l’artisanat ou l’industrie et que l’on fasse travailler les designers en Afrique, ça leur permettra de créer un écosystème, des agences des professionnels. Demain il faudra créer des écoles, vous savez qu’il n’y a pas beaucoup d’école de design en Afrique. Il faut former les jeunes africains et leur proposer des métiers nouveaux, des perspectives nouvelles quand ils sortent de ces écoles de design, que des emplois soient là. Il y aura un boom dans les domaines du graphisme de la publicité parce que l’on communique de plus en plus, on produit de plus en plus.
Propos recueillis par Fatou Blondin Cissé , Envoyée spéciale à Rabat