Hausse du prix de l’oignon à la veille de la korite : les grossistes brandissent la thèse de la rupture de stocks de l’oignon local.

Mardi 22 Juillet 2014

A quelques jours de la korité, les denrées les plus prisées, l’oignon et la pomme de terre, pour assurer cette fête marquant la fin du ramadan commencent à subir des hausses. Ainsi cette flambée des prix s’explique par plusieurs facteurs tels que la rareté de l’oignon et le manque de pomme de terre au Sénégal selon certains vendeurs interrogés au marché Tiléne de la Médina.


Le sac d’oignon coûte actuellement 7500 francs CFA soit 450 f le kilogramme   alors que le prix était à 6000 F CFA au début du mois ramadan, a indiqué Mamadou Diallo, grossiste au marché de Tiléne.
 Ce grossiste justifie la hausse par la rareté de l’oignon dû à la fin de la saison sèche. Les   cultivateurs sont plus préoccupés  en cette  période, par la culture des céréales tels que le mil, le maïs, l’arachide … Il s’y ajoute le fait que le marché sénégalais est fermé à  l’importation  jusqu’à  écoulement des stocks disponibles ».
Pour la pomme de terre, la consommation locale est importée du Maroc et de la Hollande et le sac de pomme de terre importée coûte 9000 francs  CFA  ‘’a-t-il expliqué.
L’Etat est invité ainsi, à réguler les prix pour permettre aux détaillants d’en tirer profit ‘’, d’après  Amadou Barry, un vendeur de détail.
Parce que selon lui ,’’ si le sac est acheté  à 7500 francs, les détaillants  sont obligés de vendre à 450 FCFA  le kilogramme pour pouvoir s’en sortir,  ce que la plupart des acheteurs jugent trop cher’’.
Les consommateurs pointent du doigt l’Etat du Sénégal sur la flambée des prix constatés à chaque approche de la fête. Pour Amsatou fall, venue se ravitailler pour éviter les bousculades attendues dans les prochains jours, l’Etat  devrait diminuer les prix afin d’aider les consommateurs à s’approvisionner facilement surtout en cette période afin de permettre aux populations de mieux sentir la fête, car si les coûts sont élevés, on risque de retrouver dans nos plats que ce que l’on juge  essentiel’’
Trouvée entrain de marchander des légumes , Marieme Samba pour sa part, pense que  ‘’Certaines personnes ne parle que  de la cherté de l’oignon et la pomme de terre mais il faut mettre l’accent aussi sur les autres condiments qui accompagnent le menu le jour de la fête à savoir les poivrons, les piments verts , oignons verts et autres dont leur cherté s’explique par la rareté de  ces derniers en cette saison où les yeux sont tournés vers d’autres cultures.
Ndeye Maguette Kébé
 
Actu-Economie


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