Les présidents Ibrahim Boubacar Keita, Mahamadou Issoufou, Mahamadou Buhari et Idriss Déby annoncés dans la capitale béninoise ce vendredi 8 janvier sont décidés de passer à la vitesse supérieure. Cette grand-messe des chefs d'Etat et de gouvernement de Cotonou est le prolongement de la COP21 de Paris tenue en décembre dernier où les décideurs africains avaient présenté le document stratégique contenant quelque 246 actions prioritaires pour la mise en valeur des ressources du Bassin du fleuve. Coût total des investissements : 3,11 milliards de dollars. La durée de la mise en œuvre du programme structurant est de 10 ans (2015-2025). Les présidents Idriss Déby et Mahamadou Issoufou s'illustrent comme les grands défenseurs de l'opération sauvetage du Bassin du Niger, en proie à de récurrents dérèglements climatiques. Le chef de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, joue aussi sa partition dans la croisade climatique aux côtés des autres pays membres de l'Autorité du Bassin du Niger.
Le Mali a désigné Cissé Mariam Kaidama Sidibé, ex-Premier ministre, au titre d'ambassadrice de l'ABN avec à la clé une feuille de route axée sur les questions liées à la gestion intégrée de l'eau du bassin afin d'évaluer les risques et les besoins d'investissements prioritaires. En prélude à ce raout de Cotonou, les gouvernements membres de l’ABN s'étaient retrouvés à Bamako, le 3 novembre 2015, à l'occasion d'une réunion extraordinaire afin de discuter du Plan d’investissement climat (PIC) de l’ABN.
Le quotidien national malien L'Essor, parcouru par Les Afriques, informe que cette rencontre avait regroupé autour du Premier ministre Modibo Keïta, le secrétaire exécutif de l’ABN, Collins R.U. Ihekire, le ministre béninois en charge de l’Eau, Christine Vyaho, les représentants des partenaires techniques et financiers, entre autres la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Lesafriques
Le Mali a désigné Cissé Mariam Kaidama Sidibé, ex-Premier ministre, au titre d'ambassadrice de l'ABN avec à la clé une feuille de route axée sur les questions liées à la gestion intégrée de l'eau du bassin afin d'évaluer les risques et les besoins d'investissements prioritaires. En prélude à ce raout de Cotonou, les gouvernements membres de l’ABN s'étaient retrouvés à Bamako, le 3 novembre 2015, à l'occasion d'une réunion extraordinaire afin de discuter du Plan d’investissement climat (PIC) de l’ABN.
Le quotidien national malien L'Essor, parcouru par Les Afriques, informe que cette rencontre avait regroupé autour du Premier ministre Modibo Keïta, le secrétaire exécutif de l’ABN, Collins R.U. Ihekire, le ministre béninois en charge de l’Eau, Christine Vyaho, les représentants des partenaires techniques et financiers, entre autres la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
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