Selon Dimitri Sanga, il n’existe nulle part au monde où on a vu un pays qui s’est développé avec l’aide au développement. Et la CEA est heureuse de voir que de plus en plus les investissements directs qui viennent de l’extérieur du continent sont à peu près du même ordre que l’aide publique au développement. Mais ce que nous prônons, c’est que le développement est endogène. Il faut que les Etats africains puissent générer les ressources qu’il faut pour le développement. Selon l’économiste de la CEA, non seulement il faudra mobiliser les ressources domestiques mais il faut aussi stopper l’Hémorragie. « Nous avons démontré avec une étude sur les flux illicites, que c’est en moyenne, à peu près 50 milliards de dollars qui quittent le continent africain. Et ça c’est bien plus que ce que nous recevons en aide publique au développement et en termes d’investissement direct étranger », a souligné Monsieur Sanga. Avant d’ajouter qu’il va falloir mettre en place des mesures qui nous permettrait de stopper cette hémorragie afin que cet argent puisse aller vers le développement.
Parlant de l’emploi, le fonctionnaire de la commission économique pour l’Afrique mise sur les jeunes : « les jeunes sont notre force, si on ne les forme pas ils pourront être coptés par des groupes terroristes et pourront devenir un problème ».
Pour rappel, le thème de cette réunion annuelle portera sur « Croissance, inégalités et chômage ».
Fatou Blondin CISSE
Parlant de l’emploi, le fonctionnaire de la commission économique pour l’Afrique mise sur les jeunes : « les jeunes sont notre force, si on ne les forme pas ils pourront être coptés par des groupes terroristes et pourront devenir un problème ».
Pour rappel, le thème de cette réunion annuelle portera sur « Croissance, inégalités et chômage ».
Fatou Blondin CISSE