« Il apparait nécessaire de rappeler que le budget de l’année 2020 sera exécuté conformément aux dispositions du décret n° 2012-673 du 04 juillet 2012 portant nomenclature budgétaire de l’Etat, modifié et celles du décret n° 2020-28 du 08 janvier 2020 relatif à la gestion budgétaire de l’Etat. En fait, les dispositions desdits décrets sont plus conformes aux exigences d’une gestion budgétaire axée sur la performance », a déclaré le ministre des Finances et du budget ce matin, lors du lancement de la gestion budgétaire 2020.
Il ajoute dans la foulée que le 10 janvier dernier, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord triennal (2020-2022) en faveur de l’Etat du Sénégal, au titre de l’Instrument de coordination de la politique économique (ICPE) qui est un nouvel instrument introduit en 2017 par l’instance monétaire universelle pour soutenir les pays démontrant leur volonté de réforme et de renforcement du financement de leur économie.
Abdoulaye Daouda Diallo précise tout de même que l’ICPE pour le Sénégal met l’accent sur une croissance élevée, durable et inclusive, la consolidation de la stabilité macroéconomique grâce à une politique budgétaire prudente, à une bonne gestion de la dette, et la gestion transparente du secteur du pétrole et du gaz.
Ainsi, indique-t-il, avec la loi n° 2019-17 du 20 décembre 2019 portant loi de finances pour l’année 2020, le Sénégal s’apprête à vivre un moment crucial, celui d’un changement de paradigme dans la gestion de ses finances publiques, qui se décline principalement à travers deux réformes majeures : la budgétisation par programmes et la déconcentration de l’ordonnancement.
Il s’agit, dit-il, à travers ces réformes d’envergure qui consacrent la mise en œuvre des innovations contenues dans la loi organique n° 2011-15 du 08 juillet 2011 relative aux lois de finances, « de faire la réforme de l’Etat par le budget ».
M. Diallo relève enfin que l’application de cette loi organique va transformer, en profondeur, les modalités de gestion des deniers publics, en faisant de la performance la cible de l’action de l’Etat. Cette recherche de performance, selon lui, va impliquer, pour l’administration, un changement dans la chaîne des responsabilités, s’agissant précisément des relations entre le ministre chargé des Finances et les autres ministres, mais également entre ces derniers et les administrations dont ils ont la charge.
Bassirou MBAYE
Il ajoute dans la foulée que le 10 janvier dernier, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord triennal (2020-2022) en faveur de l’Etat du Sénégal, au titre de l’Instrument de coordination de la politique économique (ICPE) qui est un nouvel instrument introduit en 2017 par l’instance monétaire universelle pour soutenir les pays démontrant leur volonté de réforme et de renforcement du financement de leur économie.
Abdoulaye Daouda Diallo précise tout de même que l’ICPE pour le Sénégal met l’accent sur une croissance élevée, durable et inclusive, la consolidation de la stabilité macroéconomique grâce à une politique budgétaire prudente, à une bonne gestion de la dette, et la gestion transparente du secteur du pétrole et du gaz.
Ainsi, indique-t-il, avec la loi n° 2019-17 du 20 décembre 2019 portant loi de finances pour l’année 2020, le Sénégal s’apprête à vivre un moment crucial, celui d’un changement de paradigme dans la gestion de ses finances publiques, qui se décline principalement à travers deux réformes majeures : la budgétisation par programmes et la déconcentration de l’ordonnancement.
Il s’agit, dit-il, à travers ces réformes d’envergure qui consacrent la mise en œuvre des innovations contenues dans la loi organique n° 2011-15 du 08 juillet 2011 relative aux lois de finances, « de faire la réforme de l’Etat par le budget ».
M. Diallo relève enfin que l’application de cette loi organique va transformer, en profondeur, les modalités de gestion des deniers publics, en faisant de la performance la cible de l’action de l’Etat. Cette recherche de performance, selon lui, va impliquer, pour l’administration, un changement dans la chaîne des responsabilités, s’agissant précisément des relations entre le ministre chargé des Finances et les autres ministres, mais également entre ces derniers et les administrations dont ils ont la charge.
Bassirou MBAYE