
Pour une première fois les 8 pays membres de l’UEMOA ont joints leurs voix et désigné le Sénégal, et son Ministre en charge du commerce pour porter leur voix lors devant l’instance de l’OMC en charge de l’examen des politiques commerciales. Ce ne fut certes pas un tribunal des pairs, ni un mécanisme pouvant déboucher sur des contentieux sur le respect ou non des engagements. Mais l’exercice était salutaire en ce sens qu’il a permis des échanges très important pour éclairer la haute instance du commerce mutilatéral , sur les avancées, les défis et les perspectives du commerce multilatéral, non sans faire le point sur un certain nombre question.
Au total 200 questions ont été soumises aux pays de l’UEMOA et leur pool d’experts et de techniciens durant les 2 rounds de discussion.
Au finish, les participants ont tous salué les efforts faits par l’UEMOA notamment dans la mise en œuvre des politiques économiques, budgétaires, monétaire, les réformes entreprises pour améliorer le climat des affaires et des investissements. Toutes choses qui ont fait de l’UEMOA un ilot de croissance avec 6% en 2016, et des prévisions de croissance de 7% en 2017.
Il reste néanmoins des défis importants, notamment au niveau de la diversification des économies de la sous-région, mais aussi et surtout le problème des infrastructures et la lenteur des procédures douanières, auxquelles s’ajoute la multiplicité des taxes consolidées , ainsi que le TEC de l’UEMOA et ses incidences sur l’engagement contenu dans l’accord sur la facilitation des échanges que quelques pays membres n’ont pas encore signés.
L’UEMOA , en ce qui la concerne n’a pas manquer de soulever le fait que les partenaires devrait aussi appuyer les initiatives dans le sens du renforcement des capacités des pays de l’UEMOA, qui en ont besoin vraiment pour transformer leurs économies qui aujourd’hui prennent un envergure importante.
Il s’y ajoute que l’Union souhaite aussi une renégociation des textes consolidés à l’horizon 2020.
De même que les autre pays membres, l’UEMOA a aussi relevé que les subventions agricoles ainsi que les distorsions dans le secteur de la pêche compromettent grandement les efforts de ses membres pour sortir de la pauvreté, car 7 des huit pays qui la composent sont des PMA.
Sébastien Satigui, Envoyé spécial à Genève
Au total 200 questions ont été soumises aux pays de l’UEMOA et leur pool d’experts et de techniciens durant les 2 rounds de discussion.
Au finish, les participants ont tous salué les efforts faits par l’UEMOA notamment dans la mise en œuvre des politiques économiques, budgétaires, monétaire, les réformes entreprises pour améliorer le climat des affaires et des investissements. Toutes choses qui ont fait de l’UEMOA un ilot de croissance avec 6% en 2016, et des prévisions de croissance de 7% en 2017.
Il reste néanmoins des défis importants, notamment au niveau de la diversification des économies de la sous-région, mais aussi et surtout le problème des infrastructures et la lenteur des procédures douanières, auxquelles s’ajoute la multiplicité des taxes consolidées , ainsi que le TEC de l’UEMOA et ses incidences sur l’engagement contenu dans l’accord sur la facilitation des échanges que quelques pays membres n’ont pas encore signés.
L’UEMOA , en ce qui la concerne n’a pas manquer de soulever le fait que les partenaires devrait aussi appuyer les initiatives dans le sens du renforcement des capacités des pays de l’UEMOA, qui en ont besoin vraiment pour transformer leurs économies qui aujourd’hui prennent un envergure importante.
Il s’y ajoute que l’Union souhaite aussi une renégociation des textes consolidés à l’horizon 2020.
De même que les autre pays membres, l’UEMOA a aussi relevé que les subventions agricoles ainsi que les distorsions dans le secteur de la pêche compromettent grandement les efforts de ses membres pour sortir de la pauvreté, car 7 des huit pays qui la composent sont des PMA.
Sébastien Satigui, Envoyé spécial à Genève