L'OMM a publié sa déclaration annuelle sur l'état du climat mondial en prévision de la Journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars. Reposant sur plusieurs jeux de données internationaux tenus à jour indépendamment les uns des autres par des centres mondiaux d'analyse du climat, ainsi que sur les éléments fournis par des dizaines de Services météorologiques et hydrologiques nationaux et d'instituts de recherche, cette déclaration est une source d'information qui fait autorité.
Les conséquences socio-économiques du changement climatique ne cessent de prendre de l'ampleur et cette année, pour la première fois, l'OMM s'est associée avec d'autres organismes des Nations Unies pour faire figurer dans la déclaration des informations dans ce domaine.
«Ce compte rendu confirme que l'année 2016 est la plus chaude qui ait jamais été enregistrée: la hausse de la température par rapport à l'époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1 °C, soit 0,06 °C de plus que le record précédent établi en 2015. Cette augmentation de la température moyenne s'inscrit dans la logique des autres changements intervenant dans le système climatique», a souligné le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.
«Moyennées à l'échelle du globe, les températures de surface de la mer ont été elles aussi les plus élevées jamais constatées, la hausse du niveau moyen de la mer s'est poursuivie et l'étendue de la banquise arctique a été bien inférieure à la normale la majeure partie de l'année».
Selon le compte rendu, la température moyenne de chacune des 16 années postérieures à 2000 a dépassé d'au moins 0,4 °C la normale de la période 1961-1990, qui sert de référence à l'OMM pour la surveillance du changement climatique. Les températures mondiales continuent de s'inscrire dans un réchauffement général dont le rythme oscille entre 0,1 et 0,2 °C par décennie.
Pathé TOURE
Les conséquences socio-économiques du changement climatique ne cessent de prendre de l'ampleur et cette année, pour la première fois, l'OMM s'est associée avec d'autres organismes des Nations Unies pour faire figurer dans la déclaration des informations dans ce domaine.
«Ce compte rendu confirme que l'année 2016 est la plus chaude qui ait jamais été enregistrée: la hausse de la température par rapport à l'époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1 °C, soit 0,06 °C de plus que le record précédent établi en 2015. Cette augmentation de la température moyenne s'inscrit dans la logique des autres changements intervenant dans le système climatique», a souligné le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.
«Moyennées à l'échelle du globe, les températures de surface de la mer ont été elles aussi les plus élevées jamais constatées, la hausse du niveau moyen de la mer s'est poursuivie et l'étendue de la banquise arctique a été bien inférieure à la normale la majeure partie de l'année».
Selon le compte rendu, la température moyenne de chacune des 16 années postérieures à 2000 a dépassé d'au moins 0,4 °C la normale de la période 1961-1990, qui sert de référence à l'OMM pour la surveillance du changement climatique. Les températures mondiales continuent de s'inscrire dans un réchauffement général dont le rythme oscille entre 0,1 et 0,2 °C par décennie.
Pathé TOURE