
Dans les pays en développement, où près de 36,5% des femmes et seulement 17,2% des hommes sont employés comme travailleurs familiaux (non rémunérés), l’écart est plus marqué, avec 19%.
Selon toujours la même source, la préférence et la décision d’une femme de participer au marché du travail, et l’accès à des emplois de qualité, peuvent être affectés par plusieurs facteurs, notamment la discrimination, l’éducation, les activités de soins non rémunérées, l’équilibre travail-vie de famille et la situation matrimoniale. Le conformisme aux rôles sexospécifiques joue aussi un rôle majeur dans la limitation des perspectives de travail décent pour les femmes.
«Nous devons commencer par modifier notre conception du rôle des femmes dans le monde du travail et dans la société. Bien trop souvent, certains membres de la société prétendent qu’il est «inacceptable» pour une femme d’exercer une activité rémunérée», rappelle Steven Tobin, principal auteur du rapport. Par exemple, 20 pour cent des hommes et 14 pour cent des femmes pensent qu’il est inacceptable qu’une femme travaille en dehors du foyer.
Le rapport réclame des mesures globales pour améliorer l’égalité des situations de travail et pour redéfinir les rôles respectifs des hommes et des femmes. Cela suppose de promouvoir l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, de s’attaquer aux causes profondes de la ségrégation professionnelle et sectorielle, de reconnaître, réduire et redistribuer les activités de soins non rémunérées et de transformer les institutions pour prévenir et éliminer la discrimination, la violence et le harcèlement dont sont victimes les femmes et les hommes dans le monde du travail.
Pathé TOURE
Selon toujours la même source, la préférence et la décision d’une femme de participer au marché du travail, et l’accès à des emplois de qualité, peuvent être affectés par plusieurs facteurs, notamment la discrimination, l’éducation, les activités de soins non rémunérées, l’équilibre travail-vie de famille et la situation matrimoniale. Le conformisme aux rôles sexospécifiques joue aussi un rôle majeur dans la limitation des perspectives de travail décent pour les femmes.
«Nous devons commencer par modifier notre conception du rôle des femmes dans le monde du travail et dans la société. Bien trop souvent, certains membres de la société prétendent qu’il est «inacceptable» pour une femme d’exercer une activité rémunérée», rappelle Steven Tobin, principal auteur du rapport. Par exemple, 20 pour cent des hommes et 14 pour cent des femmes pensent qu’il est inacceptable qu’une femme travaille en dehors du foyer.
Le rapport réclame des mesures globales pour améliorer l’égalité des situations de travail et pour redéfinir les rôles respectifs des hommes et des femmes. Cela suppose de promouvoir l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, de s’attaquer aux causes profondes de la ségrégation professionnelle et sectorielle, de reconnaître, réduire et redistribuer les activités de soins non rémunérées et de transformer les institutions pour prévenir et éliminer la discrimination, la violence et le harcèlement dont sont victimes les femmes et les hommes dans le monde du travail.
Pathé TOURE