Dans plus de 75 % des cas, souligne les Perspectives économiques en Afrique 2017, les ressortissants africains se rendant dans un autre pays africain doivent avoir un visa. Les restrictions varient d’une région à l’autre, l’Afrique du Nord et l’Afrique centrale étant considérées comme les régions les moins souples en la matière Selon ce rapport, les pays africains qui s’en sortent le mieux économiquement (ceux du groupe des pays à revenu intermédiaire supérieur) semblent restreindre davantage les déplacements que les autres.
La complexité du processus de délivrance des visas, le coût et les délais impliqués sont autant de freins majeurs au voyage. L’exemple de pays précurseurs comme les Seychelles (le seul à autoriser tous les ressortissants africains à entrer sur son territoire sans visa) devrait faire des émules.
Sans compter qu’un accès amélioré aux informations, la simplification des procédures et la réduction du prix d’un visa d’entrée pourraient faire progresser l’intégration régionale. Un certain nombre d’initiatives pourraient être étendues pour faciliter le déplacement des personnes.
Des blocs régionaux sans visa (comme la CEDEAO) ou des visas couvrant toute une région (comme le visa touristique de l’Afrique de l’Est) pourraient inspirer des projets de suppression des visas pour tout le continent ou de mise en place d’un visa continental unique, valable dans tous les pays d’Afrique. Ils iraient dans le sens de l’appel de l’UA en faveur d’un passeport africain afin de faciliter la libre circulation des personnes.
Pathé TOURE
La complexité du processus de délivrance des visas, le coût et les délais impliqués sont autant de freins majeurs au voyage. L’exemple de pays précurseurs comme les Seychelles (le seul à autoriser tous les ressortissants africains à entrer sur son territoire sans visa) devrait faire des émules.
Sans compter qu’un accès amélioré aux informations, la simplification des procédures et la réduction du prix d’un visa d’entrée pourraient faire progresser l’intégration régionale. Un certain nombre d’initiatives pourraient être étendues pour faciliter le déplacement des personnes.
Des blocs régionaux sans visa (comme la CEDEAO) ou des visas couvrant toute une région (comme le visa touristique de l’Afrique de l’Est) pourraient inspirer des projets de suppression des visas pour tout le continent ou de mise en place d’un visa continental unique, valable dans tous les pays d’Afrique. Ils iraient dans le sens de l’appel de l’UA en faveur d’un passeport africain afin de faciliter la libre circulation des personnes.
Pathé TOURE