Développement économique et la lutte contre les effets des changements climatiques : Le ministère de l’agriculture salue l’évaluation du degré de vulnérabilité du secteur agricole

Lundi 6 Décembre 2021

Le conseiller technique au ministre sénégalais en charge de l’agriculture et de l’équipement rural (Maer) souligne que l’agriculture Sénégalaise représente l’un des secteurs les plus affecté par la variabilité et les effets des changements climatiques. Boubacar Dramé soutient, par conséquent, que l’évaluation du degré de vulnérabilité de ce secteur et l’identification d’options d’adaptation, permettra de poursuivre la conciliation des objectifs de développement économique pour ledit secteur et la lutte contre les effets des changements climatiques.


« L’agriculture Sénégalaise, identifiée par le Plan Sénégal émergent, comme étant le principal moteur de la sécurité alimentaire et de la croissance socio-économique et la principale source de revenus et de subsistance en milieu rural, représente l’un des secteurs les plus affecté par la variabilité et les effets des changements climatiques », confie le conseiller technique du ministre de l’agriculture et de l’équipement rural.

Boubacar Dramé déclare que l’évaluation du degré de vulnérabilité de ce secteur et l’identification d’options d’adaptation qui tiennent compte des conditions biophysiques, des ressources naturelles disponibles et du contexte socio-économique au niveau locale, permettra de poursuivre la conciliation des objectifs de développement économique pour le secteur agricole, et la lutte contre les effets des changements climatiques, par une planification de l’adaptation à moyen et long terme.

Il présidait hier, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier national de validation des études de vulnérabilité et de l’identification d’options d’adaptation face aux changements climatiques du secteur de l’agriculture pour les régions de Kolda, Louga et Thiès,
M. Dramé a tenu à féliciter l’Institut sénégalais de recherches agricoles, pour les importants résultats obtenus. En effet, dit-il, ce travail a permis d’évaluer la vulnérabilité actuelle et future du secteur dans les régions de Kolda, Louga et Thiès ; d’identifier avec les acteurs des Comités régionaux sur les changements climatiques, les options d’adaptation prioritaire pour chaque région et d’élaborer, enfin, une esquisse de Plan d’action régionale pour l’adaptation du secteur agricole.

Cet atelier qui nous réunit (Hier), renchérit-il, fait suite à une série d’ateliers régionaux avec les acteurs locaux, et permettra sans nul doute de finaliser ce processus et d’échanger sur les moyens de capitalisation et d’appropriation des résultats au niveau de chaque région et de réfléchir, dès maintenant, à des stratégies et des propositions pour solliciter des soutiens au niveau international (y compris les sources de financement bilatérales ou multilatérales) et du Fonds Vert pour le Climat.

D’après lui, au niveau local, ces résultats, pourront être également capitalisés dans la planification des Plans de développement locaux (Pdl), et les Plans de développement communaux (Pdc). A ces niveaux, martèle enfin M. Dramé, il est important de rappeler la nécessité de mutualiser sur les acquis et développer des synergies pour les différentes actions et les acquis sur l’Adaptation aux changements climatiques du secteur afin d’éviter la redondance des actions.

Bassirou MBAYE
Actu-Economie


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