En définitive, poursuit-il lors Atelier de partage des résultats des études de la BM sur le travail des jeunes hommes et femmes pauvres et vulnérables», les efforts ne sont pas encore suffisants malgré les grandes réalisations notées. Il reste encore d’autres programmes à mettre en œuvre et d’autres projets à concevoir mais avec une approche intégrée afin de permettre aux jeunes et aux femmes de s’épanouir correctement.
Selon Gorgui Ndiaye, la configuration de la démographie sénégalaise – essentiellement constituée de jeunes avec un âge médian de 18 ans dicte la démarche du Gouvernement qui, avec l’appui considérable des partenaires techniques et financiers, investit de façon très engagée dans l’éducation, la formation professionnelle et technique, l’enseignement supérieur, l’employabilité des jeunes et des femmes aux fins de saisir la fenêtre d’opportunités à temps et qui lui permettra de capturer le dividende démographique.
Toutefois, reconnait-il, il nous faudrait reconnaitre que nous vivons aujourd’hui dans des sociétés où des déséquilibres inadmissibles sont encore davantage ancrés : inégalités de tout genre, pauvreté de certaines catégories sociales, violences multidimensionnelles qui sont le plus souvent liées à la structure même de la communauté.
«Le marché du travail s’offre en illustration de cette réalité que les trois études qui vont faire tout à l’heure l’objet de restitution corroboreront certainement après les grandes tendances relevées par les résultats du Trimestre 3 de l’Enquête nationale Emploi au Sénégal (ENES) de l’année 2017 effectuée par l’Agence nationale de la Statistique et de la démographie (ANSD)», indique-t-il.
En effet, la précarité, le sous-emploi, la dépendance et la pauvreté sont essentiellement juvéniles et féminines. En atteste, le taux de chômage des personnes âgées de 15 ans ou plus qui est de l’ordre de 10,8%. Selon le genre, les femmes restent plus touchées (16,5%) que les hommes (5,9%). Du point de vue de l’âge, les taux de chômage les plus élevés sont observés chez les jeunes : 10.3% pour la tranche d’âge de 15-19 ans, 19.5% pour celle de 20-24 ans et 17.5% pour les jeunes âgés de 25 à 29 ans.
«Ainsi, des défis majeurs sont aujourd’hui à relever en ce qui concerne la mise en œuvre de grands engagements politiques pris par les plus hautes autorités du monde en faveur de plus d’inclusion sociale et d’un monde plus juste», fait savoir Gorgui Diop.
Pathé TOURE
Selon Gorgui Ndiaye, la configuration de la démographie sénégalaise – essentiellement constituée de jeunes avec un âge médian de 18 ans dicte la démarche du Gouvernement qui, avec l’appui considérable des partenaires techniques et financiers, investit de façon très engagée dans l’éducation, la formation professionnelle et technique, l’enseignement supérieur, l’employabilité des jeunes et des femmes aux fins de saisir la fenêtre d’opportunités à temps et qui lui permettra de capturer le dividende démographique.
Toutefois, reconnait-il, il nous faudrait reconnaitre que nous vivons aujourd’hui dans des sociétés où des déséquilibres inadmissibles sont encore davantage ancrés : inégalités de tout genre, pauvreté de certaines catégories sociales, violences multidimensionnelles qui sont le plus souvent liées à la structure même de la communauté.
«Le marché du travail s’offre en illustration de cette réalité que les trois études qui vont faire tout à l’heure l’objet de restitution corroboreront certainement après les grandes tendances relevées par les résultats du Trimestre 3 de l’Enquête nationale Emploi au Sénégal (ENES) de l’année 2017 effectuée par l’Agence nationale de la Statistique et de la démographie (ANSD)», indique-t-il.
En effet, la précarité, le sous-emploi, la dépendance et la pauvreté sont essentiellement juvéniles et féminines. En atteste, le taux de chômage des personnes âgées de 15 ans ou plus qui est de l’ordre de 10,8%. Selon le genre, les femmes restent plus touchées (16,5%) que les hommes (5,9%). Du point de vue de l’âge, les taux de chômage les plus élevés sont observés chez les jeunes : 10.3% pour la tranche d’âge de 15-19 ans, 19.5% pour celle de 20-24 ans et 17.5% pour les jeunes âgés de 25 à 29 ans.
«Ainsi, des défis majeurs sont aujourd’hui à relever en ce qui concerne la mise en œuvre de grands engagements politiques pris par les plus hautes autorités du monde en faveur de plus d’inclusion sociale et d’un monde plus juste», fait savoir Gorgui Diop.
Pathé TOURE