
Depuis 2009, les sociétés d’électricité du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie étaient à jour de leurs contributions et de leurs factures vis-à-vis de la Sogem. Sans doute à cause de la pression de la « Résolution 470 » de la 50ème session extraordinaire du Conseil des ministres de l'OMVS, signée par Habib SY, alors PCA du Conseil des ministres de l’OMVS et actuel PCA de Senelec, adoptée le 30 décembre 2008.
Cette Résolution, dans ses articles 4 et 5, « Engage la SOGEM à faire procéder immédiatement à la réduction de fourniture d’électricité si une défaillance est constatée dans l’apurement des arriérés » ; « Engage la SOGEM et ESKOM à procéder à la réduction de fourniture d’électricité en cas de non paiement des factures fraîches, cinq jours après la date limite de paiement ».
En clair, il était question de couper tout bonnement « le jus » aux sociétés d’électricité en défaut. Cette Résolution avait eu l’heur de pousser les sociétés à solder leurs comptes, mettant ainsi fin à une période de tensions financières entre les deux entités. Son adoption avait ainsi joué un rôle crucial dans la stabilisation des relations financières au sein de l'OMVS, facilitant ainsi la poursuite des projets énergétiques communs.
Cependant, c’est à partir de la fin de l’année 2022 que les choses se sont gâtées et les arriérés se sont accumulés d’abord à la défaveur des deux crises majeures récentes que sont la Covid 19 et la crise ukrainienne, qui ont suscité l’explosion des prix des produits pétroliers et mis la pression sur les sociétés. En toile de fond, la réalité est tout autre. Pour causes de laxisme politique, la Sogem a laissé filer la dette qui a fini par prendre l’ascenseur entre 2022 et 2023. Propriétaire des infrastructures de production électrique (centrale hydroélectrique de Manantali), responsable de la gestion des actifs (production, maintenance), c’est la Sogem qui facture l’électricité aux sociétés nationales (Senelec, EDM-SA, SOMELEC). C’est donc la SOGEM qui est juridiquement responsable du recouvrement, en tant que titulaire des créances, bailleur des infrastructures et qui assure la relation contractuelle directe avec les sociétés d’électricité nationales.
Quant à SEMAF (Société d’exploitation de Manantali et Félou), sous contrat d’affermage avec SOGEM, elle est chargée de l’exploitation technique et commerciale quotidienne et constitue un interface avec les clients pour les aspects opérationnels. Elle peut ainsi appuyer en fournissant des données, suivis techniques, ou relances de premier niveau...
Malick NDAW
Cette Résolution, dans ses articles 4 et 5, « Engage la SOGEM à faire procéder immédiatement à la réduction de fourniture d’électricité si une défaillance est constatée dans l’apurement des arriérés » ; « Engage la SOGEM et ESKOM à procéder à la réduction de fourniture d’électricité en cas de non paiement des factures fraîches, cinq jours après la date limite de paiement ».
En clair, il était question de couper tout bonnement « le jus » aux sociétés d’électricité en défaut. Cette Résolution avait eu l’heur de pousser les sociétés à solder leurs comptes, mettant ainsi fin à une période de tensions financières entre les deux entités. Son adoption avait ainsi joué un rôle crucial dans la stabilisation des relations financières au sein de l'OMVS, facilitant ainsi la poursuite des projets énergétiques communs.
Cependant, c’est à partir de la fin de l’année 2022 que les choses se sont gâtées et les arriérés se sont accumulés d’abord à la défaveur des deux crises majeures récentes que sont la Covid 19 et la crise ukrainienne, qui ont suscité l’explosion des prix des produits pétroliers et mis la pression sur les sociétés. En toile de fond, la réalité est tout autre. Pour causes de laxisme politique, la Sogem a laissé filer la dette qui a fini par prendre l’ascenseur entre 2022 et 2023. Propriétaire des infrastructures de production électrique (centrale hydroélectrique de Manantali), responsable de la gestion des actifs (production, maintenance), c’est la Sogem qui facture l’électricité aux sociétés nationales (Senelec, EDM-SA, SOMELEC). C’est donc la SOGEM qui est juridiquement responsable du recouvrement, en tant que titulaire des créances, bailleur des infrastructures et qui assure la relation contractuelle directe avec les sociétés d’électricité nationales.
Quant à SEMAF (Société d’exploitation de Manantali et Félou), sous contrat d’affermage avec SOGEM, elle est chargée de l’exploitation technique et commerciale quotidienne et constitue un interface avec les clients pour les aspects opérationnels. Elle peut ainsi appuyer en fournissant des données, suivis techniques, ou relances de premier niveau...
Malick NDAW