
Alison Bethel Mckensie, directrice exécutive de IPI lors de son allocution à la cérémonie d'ouverture
Il y’avait du beau monde : Frédéric De Klerck , ancien président de la République Sud-Africaine(RSA), Mostefa Souag, directeur général de Al Jazeera Media network, Osy Nwebo, directeur du bureau du parlement africain, Aidan White directeur du Ethical Journal Network de Londre, Obed Papela , Deputy Ministre de la RSA et ancien journaliste, de Alison Bethel Mckensie de IPI etc.…
Desmond Tutu dans une adresse vidéo a déclaré « Vingt ans avant, il était facile de censurer la presse. Mais aujourd’hui avec le digital media et le social media, il est devenu plus difficile de le faire ». Quant à Mostefa Souag, directeur général d’Al Jazeera, il déclare « qu’il est important de travailler la main dans la main pour faire face, si l’on voit ce qui se passe en Egypte, en Syrie, au Liban etc.. » Nous essayons de couvrir l’Afrique et nous reportons quotidiennement toutes les agressions sur la liberté de la presse conclu-il.
Pour Osy Nwebo, l’Union africaine attache une importance particulière à la liberté de la presse. D’ailleurs bientôt le parlement africain va voter des lois sur la liberté de la presse. « Un des objectifs du parlement africain est la bonne gouvernance et la transparence et c’est la raison pour laquelle le parlement croit que sans une presse libre, l’Afrique ne pourra pas atteindre ses objectifs ».
Quant à Alisson Bethel Mckensie, directrice exécutive de l’Institut International de la Presse, elle a livré à l’assistance un vaste rapport sur l’état de la presse dans le monde. « Beaucoup de progrès ont été réalisés en Afrique, mais il demeure toujours des défis terribles » indique-t-elle.
De l’émotion, il y en avait également lors de cette cérémonie d’ouverture. Vingt ans après l’édition de 1994, ici à Cape Town, cette terre d’espoir qui avait vu la présence de Feu Nelson Mandela quelques semaines avant son élection à la tête de la République Sud-Africaine. Vingt ans avant, dans son discours le président Mandela disait, «Une presse critique, indépendante et d'enquête est la pierre angulaire de toute démocratie. La presse doit être libre de toute ingérence de l'Etat. Elle doit avoir la force économique pour résister aux flatteries de représentants du gouvernement. Elle doit avoir une indépendance suffisante pour être audacieuse et curieuse, sans crainte ni faveur. Elle doit bénéficier de la protection de la Constitution, afin qu'elle puisse protéger nos droits en tant que citoyens ». Un discours toujours présent dans la tête des congressistes. Quant à Frédéric De Klerc, ancien président de la République, seul, cette seconde fois dans cette terre d’espoir dira : « Je n’ai aucun regrets pour les grandes décisions que j’ai prises durant mon magistère ».
Envoyé Spécial à Cape Town, Ismaila BA
Desmond Tutu dans une adresse vidéo a déclaré « Vingt ans avant, il était facile de censurer la presse. Mais aujourd’hui avec le digital media et le social media, il est devenu plus difficile de le faire ». Quant à Mostefa Souag, directeur général d’Al Jazeera, il déclare « qu’il est important de travailler la main dans la main pour faire face, si l’on voit ce qui se passe en Egypte, en Syrie, au Liban etc.. » Nous essayons de couvrir l’Afrique et nous reportons quotidiennement toutes les agressions sur la liberté de la presse conclu-il.
Pour Osy Nwebo, l’Union africaine attache une importance particulière à la liberté de la presse. D’ailleurs bientôt le parlement africain va voter des lois sur la liberté de la presse. « Un des objectifs du parlement africain est la bonne gouvernance et la transparence et c’est la raison pour laquelle le parlement croit que sans une presse libre, l’Afrique ne pourra pas atteindre ses objectifs ».
Quant à Alisson Bethel Mckensie, directrice exécutive de l’Institut International de la Presse, elle a livré à l’assistance un vaste rapport sur l’état de la presse dans le monde. « Beaucoup de progrès ont été réalisés en Afrique, mais il demeure toujours des défis terribles » indique-t-elle.
De l’émotion, il y en avait également lors de cette cérémonie d’ouverture. Vingt ans après l’édition de 1994, ici à Cape Town, cette terre d’espoir qui avait vu la présence de Feu Nelson Mandela quelques semaines avant son élection à la tête de la République Sud-Africaine. Vingt ans avant, dans son discours le président Mandela disait, «Une presse critique, indépendante et d'enquête est la pierre angulaire de toute démocratie. La presse doit être libre de toute ingérence de l'Etat. Elle doit avoir la force économique pour résister aux flatteries de représentants du gouvernement. Elle doit avoir une indépendance suffisante pour être audacieuse et curieuse, sans crainte ni faveur. Elle doit bénéficier de la protection de la Constitution, afin qu'elle puisse protéger nos droits en tant que citoyens ». Un discours toujours présent dans la tête des congressistes. Quant à Frédéric De Klerc, ancien président de la République, seul, cette seconde fois dans cette terre d’espoir dira : « Je n’ai aucun regrets pour les grandes décisions que j’ai prises durant mon magistère ».
Envoyé Spécial à Cape Town, Ismaila BA