Il s’exprimait lors des « Samedi de l’économie » de ce mois de mars organisés par la fondation Rosa Luxemburg et ARCADE.
Selon M. Dembelé, le manque de rupture est surtout perceptible dans les relations du Sénégal avec fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. « Les politiques économiques du Sénégal sont largement influencées par les prescriptions du FMI et de la Banque mondiale » », affirme M.Dembelé. Il ajoute qu’il y a « une importance démesurée accordée au Doing business par le gouvernement alors que le Doing business prône le dumping fiscal et social comme les exonérations fiscales, de faibles taux d’imposition pour le capital ».
Sur un autre registre, le président d’ARCADE a salué la mise en place de quelques structures de financement comme le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), la Banque nationale de développement économique (BNDE) ou du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS). Il a aussi souligné l’implication de l’Etat dans plusieurs entreprises en difficultés comme la SUNEOR ou Transrail.
Sur le plan industriel, M. Dembelé a déploré, à l’image de la DPEE, le manque de vision en la matière et l’absence de soutien du gouvernement au secteur privé national.
Concernant le secteur agricole, M. Dembelé estime que « la campagne agricole ne semble pas tenir toutes ses promesses car les chiffres donnés par le gouvernement avec une production de 1.126.000 tonnes d’arachides sont contestés par les travailleurs qui parlent de 300.000 tonnes ».
A la suite de M. Dembelé, Mme Henriette Faye assistante de recherche à ARCADE a laissé entendre que la politique sociale du président Sall est marquée par le lancement de quelques initiatives. « C’est le cas, avance-t-elle, des bourses de sécurité familiale avec 30 milliards FCFA octroyés ou de la couverture de maladie universelle en 2013 avec pour objectif d’atteindre 70% en 2019 ». En revanche, elle estime que les résultats sont mitigés concernant la baisse des loyers. « Le bilan est faible pour ce qui est de la traque des biens mal acquis », avance encore Mme Faye.
Sur un autre registre, elle relève que beaucoup d’efforts et d’initiatives ont été consentis par le gouvernement dans le domaine de l’emploi, mais le sous-emploi demeure encore préoccupant.
El Hadj Diakhaté
Selon M. Dembelé, le manque de rupture est surtout perceptible dans les relations du Sénégal avec fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. « Les politiques économiques du Sénégal sont largement influencées par les prescriptions du FMI et de la Banque mondiale » », affirme M.Dembelé. Il ajoute qu’il y a « une importance démesurée accordée au Doing business par le gouvernement alors que le Doing business prône le dumping fiscal et social comme les exonérations fiscales, de faibles taux d’imposition pour le capital ».
Sur un autre registre, le président d’ARCADE a salué la mise en place de quelques structures de financement comme le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), la Banque nationale de développement économique (BNDE) ou du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS). Il a aussi souligné l’implication de l’Etat dans plusieurs entreprises en difficultés comme la SUNEOR ou Transrail.
Sur le plan industriel, M. Dembelé a déploré, à l’image de la DPEE, le manque de vision en la matière et l’absence de soutien du gouvernement au secteur privé national.
Concernant le secteur agricole, M. Dembelé estime que « la campagne agricole ne semble pas tenir toutes ses promesses car les chiffres donnés par le gouvernement avec une production de 1.126.000 tonnes d’arachides sont contestés par les travailleurs qui parlent de 300.000 tonnes ».
A la suite de M. Dembelé, Mme Henriette Faye assistante de recherche à ARCADE a laissé entendre que la politique sociale du président Sall est marquée par le lancement de quelques initiatives. « C’est le cas, avance-t-elle, des bourses de sécurité familiale avec 30 milliards FCFA octroyés ou de la couverture de maladie universelle en 2013 avec pour objectif d’atteindre 70% en 2019 ». En revanche, elle estime que les résultats sont mitigés concernant la baisse des loyers. « Le bilan est faible pour ce qui est de la traque des biens mal acquis », avance encore Mme Faye.
Sur un autre registre, elle relève que beaucoup d’efforts et d’initiatives ont été consentis par le gouvernement dans le domaine de l’emploi, mais le sous-emploi demeure encore préoccupant.
El Hadj Diakhaté