Biennale : Macky Sall salue la créativité des artistes

Mercredi 4 Mai 2016

Le chef de l’Etat sénégalais a salué le dynamisme de l’art symbole du raffermissement des nations.


La douzième biennale de Dakar s’est ouvert sous la présidence du président de la république Macky Sall. A cette occasion il a réaffirmé tout son attachement à la culture qui sans aucun doute participe au rayonnement du Sénégal. Selon lui, l'art et la culture sont l’esprit même de la civilisation. Dans la mesure où ils façonnent l'aventure humaine en donnant sens aux actions de l'homme entièrement voué à la maitrise de son destin. 
Toujours dans son intervention le président de la république a rappelé que le culturel et l’art sont aussi facteurs de cohésion et de lien social, dans la mesure où, ils tissent la trame de fond d’une identité sans cesse renouvelée, à condition qu'elle accepte et assume la dialectique de l'ancrage et de l'ouverture.
A cet effet, il a mis en exergue la tapisserie des Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs, « Le Grand Magal de Touba », du grand maître Papa Ibra Tall, qui trône majestueusement au siège de l’Organisation des Nations unies.
«Ce chef d’œuvre identifie le Sénégal autant, voire mieux, que toutes les informations scientifiques, les dépliants touristiques, voire le travail au demeurant excellent de générations de diplomates chevronné  », dit-il.
 
C'est pourquoi à ses yeux la création de la Biennale, s’inscrit dans cette tradition d’élévation de la culture et des créateurs qui remonte au Président poète Léopold Sédar Senghor.
Sur place il a rappelé les quelques mesures et initiatives en direction de la production culturelle avec la dotation d’un milliard de francs CFA du Fonds de Promotion de l’Industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA), pour encourager la production et la restructuration en cours des Nouvelles Editions africaines du Sénégal (NEAS), un patrimoine national et africain, etc.
«Il demeure que malgré les immenses progrès effectués sur le plan de la visibilité et de la crédibilité, rien n’est jamais définitivement acquis », conclut-il.
Pathé TOURE
 
Actu-Economie


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