Selon Ahmadou Al Aminou Lo, le solde des transactions courantes est ressorti déficitaire de 1.230,4 milliards soit -9,4% du PIB contre -7,3% un an auparavant. Ce profil reflète, le solde déficitaire des échanges de biens et de services (-15,6% du PIB), affecté par les renchérissements des prix du pétrole et des importations de biens durables dans le cadre des programmes d’investissements en vue de soutenir la croissance économique.
« L’analyse des soldes extérieurs de la balance des paiements de l’année 2018 vient ressortir en particulier une persistance du déficit structurel du compte des transactions courantes expliqué principalement par l’alourdissement de la facture des importations de produits énergétiques et alimentaires », informe Ahmadou Al Amine Lo.
Il ajoute que ces évolutions ont pu être contenues par la dynamique des exportations de biens, imprimée notamment par les secteurs de la pêche et des industries chimiques ainsi que le secteur aurifère, dont les valeurs ont respectivement progressé de 6,1%, 56,8% et 42,2% du PIB.
Le Directeur National de la Bceao pour le Sénégal, relève dans la perspective qu’à ces flux positifs s’ajoute également l’excédent du compte de revenu secondaire (+8,8% du PIB), tiré principalement par les envois des travailleurs migrants qui génèrent 1.271,6 milliards soit +10,0% du PIB.
« Le maintien de la dynamique de la croissance économique des pays de l’Union monétaire Ouest africaine en général et du Sénégal en particulier nécessite le renforcement de la capacité de nos économies à absorber les services intérieurs tout en donnant un signal de confiance aux partenaires extérieurs », confie M. Lo. Qui laisse entendre qu’à cet égard l’établissement d’une trajectoire soutenable des Finances publiques et la viabilité des comptes extérieurs constituent des impératifs particulièrement en perspective de la monnaie unique de la Cedeao.
Pour sa part, Abdoulaye Samb, secrétaire général du ministère des Finances et du budget souligne que les économies de la zone UEMOA restent marquées par un maintien du regain de dynamisme de l’activité économique amorcée depuis 2012 avec un taux de croissance de 6,7 en 2018 après 7,1 en 2017 sous l’effet notamment de la bonne tenue de l’activité commerciale des transports, des services, des bâtiments et travaux publics ainsi que de la consolidation des productions agricole, extractive et manufacturière.
Il relève que le raffermissement des investissements publics dans l’agriculture et les infrastructures a permis le relèvement substantiel de la croissance économique.
« Dans un contexte où les espaces économiques s’organisent de mieux en mieux, des actions réformistes sont indispensables pour permettre au Sénégal d’attirer les investissements privés qui sont nécessaires pour réaliser des activités de croissance », note enfin le représentant de Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du budget.
Bassirou MBAYE
« L’analyse des soldes extérieurs de la balance des paiements de l’année 2018 vient ressortir en particulier une persistance du déficit structurel du compte des transactions courantes expliqué principalement par l’alourdissement de la facture des importations de produits énergétiques et alimentaires », informe Ahmadou Al Amine Lo.
Il ajoute que ces évolutions ont pu être contenues par la dynamique des exportations de biens, imprimée notamment par les secteurs de la pêche et des industries chimiques ainsi que le secteur aurifère, dont les valeurs ont respectivement progressé de 6,1%, 56,8% et 42,2% du PIB.
Le Directeur National de la Bceao pour le Sénégal, relève dans la perspective qu’à ces flux positifs s’ajoute également l’excédent du compte de revenu secondaire (+8,8% du PIB), tiré principalement par les envois des travailleurs migrants qui génèrent 1.271,6 milliards soit +10,0% du PIB.
« Le maintien de la dynamique de la croissance économique des pays de l’Union monétaire Ouest africaine en général et du Sénégal en particulier nécessite le renforcement de la capacité de nos économies à absorber les services intérieurs tout en donnant un signal de confiance aux partenaires extérieurs », confie M. Lo. Qui laisse entendre qu’à cet égard l’établissement d’une trajectoire soutenable des Finances publiques et la viabilité des comptes extérieurs constituent des impératifs particulièrement en perspective de la monnaie unique de la Cedeao.
Pour sa part, Abdoulaye Samb, secrétaire général du ministère des Finances et du budget souligne que les économies de la zone UEMOA restent marquées par un maintien du regain de dynamisme de l’activité économique amorcée depuis 2012 avec un taux de croissance de 6,7 en 2018 après 7,1 en 2017 sous l’effet notamment de la bonne tenue de l’activité commerciale des transports, des services, des bâtiments et travaux publics ainsi que de la consolidation des productions agricole, extractive et manufacturière.
Il relève que le raffermissement des investissements publics dans l’agriculture et les infrastructures a permis le relèvement substantiel de la croissance économique.
« Dans un contexte où les espaces économiques s’organisent de mieux en mieux, des actions réformistes sont indispensables pour permettre au Sénégal d’attirer les investissements privés qui sont nécessaires pour réaliser des activités de croissance », note enfin le représentant de Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du budget.
Bassirou MBAYE