chroniques
Après Yamoussoukro en 2012, Ouagadougou abrite cette année les assises du Comité régional de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l'ouest (PPAAO). Sixième du genre, les travaux de ces assises ont été ouverts officiellement par le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, le vendredi 15 novembre 2013.
Selon le ministre Zoungrana, le gouvernement burkinabè accorde un intérêt particulier au PPAAO, au regard de son approche qui repose sur l'intégration et l'harmonisation des politiques agricoles nationales des pays de la CEDEAO.
Cette démarche se base également, a-t-il précisé, sur l'établissement d'une collaboration étroite entre la recherche, les services d'appui-conseil et les universités afin de leur permettre de travailler en partenariat avec les producteurs agricoles, le secteur privé et la société civile.
« Ce faisant, le PPAAO contribue à n'en pas douter, à réduire le fossé qui existe souvent entre les résultats combien édifiants obtenus au niveau de la recherche et les résultats souvent mitigés collectés sur le terrain », a mentionné le ministre.
Pour lui, le PPAAO constitue un outil important pour les gouvernements et les acteurs des filières agro-sylvo-pastorales de la sous-région ouest-africaine, afin d'accélérer la réalisation des objectifs de ces différents pays en matière d'accroissement de la productivité et de la production agricole.
Il a par ailleurs félicité et encouragé les principaux acteurs de la mise en œuvre du projet, ainsi que les partenaires techniques et financiers tels la Banque mondiale, l'Union européenne, le Canada, le Danemark, le Japon et le Royaume d'Espagne.
Mahama Zoungrana a du reste invité les participants à examiner avec rigueur les documents soumis à leur appréciation en vue de donner les orientations appropriées au PPAAO. Le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), Dr Harold Roy-Macauley a salué l'engagement des autorités du Burkina Faso pour faciliter le déroulement des travaux du PPAAO.
« Mandaté par le CEDEAO pour assurer la coordination régionale du PPAAO, le CORAF s'attelle à faciliter le partage des expériences et des connaissances qui pouvaient contribuer à augmenter la productivité agricole dans la sous-région », a-t-il signifié.
Œuvrer à consolider les acquis du PPAAO
Des sessions tenues à Freetown les 22 et 23 avril 2013 et à Ouagadougou les 11 et 12 novembre 2013 ont permis, a-t-il appuyé, d'apprécier les nombreux résultats obtenus et de passer en revue des questions transversales.
Il s'agit, entre autres, de l'adoption à grande échelle des technologies améliorées au niveau régional, le renforcement de capacités et de l'emploi des jeunes et la mise en œuvre des plateformes d'innovation. « Pendant cette journée, l'instance suprême du PPAAO sera informée de la performance des pays et du CORAF à la mise en œuvre du PPAAO durant l'année 2013.
Elle examinera aussi les conclusions issues des échanges sur ces questions au cours des ateliers organisés en prélude, le plan de travail et le budget du CORAF pour l'année 2014, avant de prendre des décisions », a fait savoir M. Roy-Macauley.
La représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, a loué les efforts inlassables de l'ensemble des acteurs du PPAAO pour les orientations stratégiques qui ont guidé la mise en œuvre du programme dans les différents pays.
Ce travail combien remarquable, a-t-elle souligné, n'aurait été possible sans le leadership de la CEDEAO et du CORAF en matière de facilitation et de coordination de la mise en œuvre partagée du programme dans les 13 pays et l'engagement des coordonnateurs de projets et leurs équipes respectives dans ces différents pays.
Pour Mme Mercy Tembon, la Banque mondiale mesure à sa juste valeur tous les sacrifices consentis pour faire du PPAAO, un programme d'intégration régionale et un outil de promotion de l'excellence dans la recherche et la diffusion des technologies agricoles.
Elle a souhaité l'application effective des réglementations en matière de circulation et d'échanges de technologies dans l'espace ouest-africain à travers la mise en place des dispositifs de contrôle et de certification et des actions d'information et de sensibilisation. Elle a également préconisé la promotion de la participation du secteur privé aux activités du PPAAO.
Sidwaya Quotidien
Selon le ministre Zoungrana, le gouvernement burkinabè accorde un intérêt particulier au PPAAO, au regard de son approche qui repose sur l'intégration et l'harmonisation des politiques agricoles nationales des pays de la CEDEAO.
Cette démarche se base également, a-t-il précisé, sur l'établissement d'une collaboration étroite entre la recherche, les services d'appui-conseil et les universités afin de leur permettre de travailler en partenariat avec les producteurs agricoles, le secteur privé et la société civile.
« Ce faisant, le PPAAO contribue à n'en pas douter, à réduire le fossé qui existe souvent entre les résultats combien édifiants obtenus au niveau de la recherche et les résultats souvent mitigés collectés sur le terrain », a mentionné le ministre.
Pour lui, le PPAAO constitue un outil important pour les gouvernements et les acteurs des filières agro-sylvo-pastorales de la sous-région ouest-africaine, afin d'accélérer la réalisation des objectifs de ces différents pays en matière d'accroissement de la productivité et de la production agricole.
Il a par ailleurs félicité et encouragé les principaux acteurs de la mise en œuvre du projet, ainsi que les partenaires techniques et financiers tels la Banque mondiale, l'Union européenne, le Canada, le Danemark, le Japon et le Royaume d'Espagne.
Mahama Zoungrana a du reste invité les participants à examiner avec rigueur les documents soumis à leur appréciation en vue de donner les orientations appropriées au PPAAO. Le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), Dr Harold Roy-Macauley a salué l'engagement des autorités du Burkina Faso pour faciliter le déroulement des travaux du PPAAO.
« Mandaté par le CEDEAO pour assurer la coordination régionale du PPAAO, le CORAF s'attelle à faciliter le partage des expériences et des connaissances qui pouvaient contribuer à augmenter la productivité agricole dans la sous-région », a-t-il signifié.
Œuvrer à consolider les acquis du PPAAO
Des sessions tenues à Freetown les 22 et 23 avril 2013 et à Ouagadougou les 11 et 12 novembre 2013 ont permis, a-t-il appuyé, d'apprécier les nombreux résultats obtenus et de passer en revue des questions transversales.
Il s'agit, entre autres, de l'adoption à grande échelle des technologies améliorées au niveau régional, le renforcement de capacités et de l'emploi des jeunes et la mise en œuvre des plateformes d'innovation. « Pendant cette journée, l'instance suprême du PPAAO sera informée de la performance des pays et du CORAF à la mise en œuvre du PPAAO durant l'année 2013.
Elle examinera aussi les conclusions issues des échanges sur ces questions au cours des ateliers organisés en prélude, le plan de travail et le budget du CORAF pour l'année 2014, avant de prendre des décisions », a fait savoir M. Roy-Macauley.
La représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, a loué les efforts inlassables de l'ensemble des acteurs du PPAAO pour les orientations stratégiques qui ont guidé la mise en œuvre du programme dans les différents pays.
Ce travail combien remarquable, a-t-elle souligné, n'aurait été possible sans le leadership de la CEDEAO et du CORAF en matière de facilitation et de coordination de la mise en œuvre partagée du programme dans les 13 pays et l'engagement des coordonnateurs de projets et leurs équipes respectives dans ces différents pays.
Pour Mme Mercy Tembon, la Banque mondiale mesure à sa juste valeur tous les sacrifices consentis pour faire du PPAAO, un programme d'intégration régionale et un outil de promotion de l'excellence dans la recherche et la diffusion des technologies agricoles.
Elle a souhaité l'application effective des réglementations en matière de circulation et d'échanges de technologies dans l'espace ouest-africain à travers la mise en place des dispositifs de contrôle et de certification et des actions d'information et de sensibilisation. Elle a également préconisé la promotion de la participation du secteur privé aux activités du PPAAO.
Sidwaya Quotidien
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