Selon Mo Ibrahim, Président de la Fondation Mo Ibrahim, la jeunesse africaine se désenchante. «Que va-t-il arriver si nous ne sommes pas capables de proposer un emploi à la déferlante de jeunes qui est sur le point de se présenter sur le marché du travail» ? Sa réponse est sans ambages : toujours plus de migration, et l’extension du fléau terroriste.
Selon lui, pouvoirs publics et secteur privé doivent impérativement se concerter pour faire en sorte que notre jeunesse reçoive les compétences et les ressources nécessaires pour prendre en main son avenir». Mo Ibrahim s’exprimait lors du 2017 Ibrahim Governance Week-end, trois jours de discussions et d’évènements divers, qui s’est tenu à Marrakech du 7 au 9 avril.
Le Forum Ibrahim était le point central du week-end, qui a réuni dirigeants africains et mondiaux autour du thème suivant : « Un point de bascule pour l’Afrique », sur la base du dernier rapport publié par la Fondation, qui identifie « un moment déterminant pour l’avenir du continent »
Publié début avril, le rapport souligne l’urgence qui doit conduire les responsables du continent à répondre aux attentes de sa jeunesse et utiliser au mieux sa formidable énergie, faute de voir remis en cause les progrès réalisés au cours des dernières années. Les discussions du Forum Ibrahim ont porté sur trois sujets qui constituent aujourd’hui un défi majeur pour la jeunesse africaine.
La première session s’est concentre sur le lien entre mauvaise gouvernance et terrorisme, en soulignant combien le vide créé par l’absence de gouvernance produisait un terreau fertile pour l’extrémisme violent. Insistant sur la nécessite d’intervenir très en amont dans les secteurs ou la gouvernance est défaillante, Jean-Marie Guéhenno, président d’International Crisis Group, a indiqué: «Avec le temps, le chaos s’enracine; et le terrorisme prospère dans le chaos. Le terrorisme fait suite à une période prolongée de négligence. Il faut prévenir cette négligence».
Pathé TOURE
Selon lui, pouvoirs publics et secteur privé doivent impérativement se concerter pour faire en sorte que notre jeunesse reçoive les compétences et les ressources nécessaires pour prendre en main son avenir». Mo Ibrahim s’exprimait lors du 2017 Ibrahim Governance Week-end, trois jours de discussions et d’évènements divers, qui s’est tenu à Marrakech du 7 au 9 avril.
Le Forum Ibrahim était le point central du week-end, qui a réuni dirigeants africains et mondiaux autour du thème suivant : « Un point de bascule pour l’Afrique », sur la base du dernier rapport publié par la Fondation, qui identifie « un moment déterminant pour l’avenir du continent »
Publié début avril, le rapport souligne l’urgence qui doit conduire les responsables du continent à répondre aux attentes de sa jeunesse et utiliser au mieux sa formidable énergie, faute de voir remis en cause les progrès réalisés au cours des dernières années. Les discussions du Forum Ibrahim ont porté sur trois sujets qui constituent aujourd’hui un défi majeur pour la jeunesse africaine.
La première session s’est concentre sur le lien entre mauvaise gouvernance et terrorisme, en soulignant combien le vide créé par l’absence de gouvernance produisait un terreau fertile pour l’extrémisme violent. Insistant sur la nécessite d’intervenir très en amont dans les secteurs ou la gouvernance est défaillante, Jean-Marie Guéhenno, président d’International Crisis Group, a indiqué: «Avec le temps, le chaos s’enracine; et le terrorisme prospère dans le chaos. Le terrorisme fait suite à une période prolongée de négligence. Il faut prévenir cette négligence».
Pathé TOURE