Si les CRF peuvent conduire une analyse opérationnelle, ce n’est pas valable pour l’analyse stratégique. C’est ce qui est ressorti du rapport sur la situation des CRF des États membres du GIABA, adopté au cours du forum régional de mai 2013. Ces insuffisances ont poussé le GIABA à initier, en collaboration avec le Groupe Egmont, une formation régionale dans ce domaine au profit de trente-deux analystes financiers responsables de l’analyse au sein des CRF. L’objectif est de combler les lacunes pour répondre aux exigences internationales en la matière.
Pour le directeur général du GIABA, l’expérience de la région ouest-africaine montre que la majorité des CRF ne dispose ni de la capacité requise ni des outils idoines pour conduire une analyse stratégique efficace leur permettant de remplir convenablement leurs obligations et de répondre avec satisfaction aux exigences des meilleures pratiques internationales en vigueur en la matière. D’ailleurs, a noté Adama Coulibaly, la note interprétative de la Recommandation 29 du Groupe d’action financière (GAFI) et le manuel opérationnel du Groupe Egmont sur les activités des CRF et l’échange d’information mettent l’accent sur la nécessité pour les CRF d’entreprendre des analyses opérationnelles et stratégiques. « La portée et la qualité desdites analyses sont essentielles pour qu’une CRF maximise l’information à sa disposition et remplisse efficacement son mandat principal, notamment l’identification des tendances et schémas relatifs au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme et la fourniture des contributions à la formulation des politiques et à la définition des priorités opérationnelles », a-t-il dit.
De son côté, la présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Ramatoulaye Gadio Agne, a indiqué que l’analyse opérationnelle est généralement privilégiée par les CRF. Madame Agne a souligné l’impérieuse nécessité pour les CRF de s’approprier les techniques et de s’assigner des objectifs de développement de l’analyse stratégique, afin de profiter et de faire profiter à leurs partenaires nationaux et supranationaux de la plus-value qu’elle est en mesure d’apporter à leurs activités. « A l’heure où la criminalité financière est placée au cœur des politiques de sécurité des Etats et des ensembles régionaux, les décideurs politiques y trouvent également une source et un autre angle d’approche. Il est cependant heureux de constater, depuis quelques années, le développement et l’intégration plus affirmée de l’analyse stratégique dans les activités des CRF », s’est réjoui la présidente de la CENTIF.
A.Dieye
Pour le directeur général du GIABA, l’expérience de la région ouest-africaine montre que la majorité des CRF ne dispose ni de la capacité requise ni des outils idoines pour conduire une analyse stratégique efficace leur permettant de remplir convenablement leurs obligations et de répondre avec satisfaction aux exigences des meilleures pratiques internationales en vigueur en la matière. D’ailleurs, a noté Adama Coulibaly, la note interprétative de la Recommandation 29 du Groupe d’action financière (GAFI) et le manuel opérationnel du Groupe Egmont sur les activités des CRF et l’échange d’information mettent l’accent sur la nécessité pour les CRF d’entreprendre des analyses opérationnelles et stratégiques. « La portée et la qualité desdites analyses sont essentielles pour qu’une CRF maximise l’information à sa disposition et remplisse efficacement son mandat principal, notamment l’identification des tendances et schémas relatifs au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme et la fourniture des contributions à la formulation des politiques et à la définition des priorités opérationnelles », a-t-il dit.
De son côté, la présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Ramatoulaye Gadio Agne, a indiqué que l’analyse opérationnelle est généralement privilégiée par les CRF. Madame Agne a souligné l’impérieuse nécessité pour les CRF de s’approprier les techniques et de s’assigner des objectifs de développement de l’analyse stratégique, afin de profiter et de faire profiter à leurs partenaires nationaux et supranationaux de la plus-value qu’elle est en mesure d’apporter à leurs activités. « A l’heure où la criminalité financière est placée au cœur des politiques de sécurité des Etats et des ensembles régionaux, les décideurs politiques y trouvent également une source et un autre angle d’approche. Il est cependant heureux de constater, depuis quelques années, le développement et l’intégration plus affirmée de l’analyse stratégique dans les activités des CRF », s’est réjoui la présidente de la CENTIF.
A.Dieye