AIBD : Leurres des lueurs

Mercredi 20 Décembre 2017

Pour les plus optimistes de nos compatriotes qui ont suivi l’inauguration en Grande pompe de l’Aéroport International Blaise Diagne(AIBD), on en vient quand même à se demander comment on en est arrivé à cette pagaille qui perdure à l’aéroport international Blaise Diagne depuis le 07 Décembre 2017 ?


Pour ma part, la grève est venue en ajouter, mais le ver était déjà dans le fruit.
Le laxisme, et l’indiscipline ont fini de sceller le sort de nos rêves de faire de notre bijou un hub sous régional, avec des techniques et une technologie de dernière génération. C’est bien ce qu’on nous a vendu.
Rien de tout cela n’est à nos yeux une réalité, tellement les gens ont été choqués par l’image de personnes qui jonchent le carrelage, dans un aéroport qui contrastait avec la fraicheur d’un édifice qui brille de mille feux et dont les images ont commencé déjà à faire des jaloux.
Déjà à l’arrivée, on aperçoit de petites affiches collées au scotch sur les portes au niveau du contrôle de police, aucun voyant lumineux pour orienter les passagers, bref on a un sentiment d’un travail inachevé, d’un manque de finition, même si l’on comprend pour un début, qu’il y avait des petits couacs « tolérables ». Il ne sert à rien de le nier, il faut simplement être à l’écoute et tenter d’y faire face si tant est que les compétences existent.
Au total, il ne sert à rien de chercher des boucs émissaires. Autant les autorités aéroportuaires, Asecna, Ministre comme le DG de l’AIBD, tout comme les compagnies aériennes sont toutes responsables de cette cacophonie qui n’a que trop duré, et qui malheureusement, ne semble pas trouver son épilogue.
C’est à ce niveau que ces autorités sont attendues, et nulles part ailleurs
Les images qui circulent dans les réseaux sociaux, quelque soient les appréciations qu’on peut en faire, ne renvoient pas de bonnes images, pour notre pays qui a fait de son tourisme un des piliers du PSE, et ou les exportations restent une mamelle importante de notre économie notamment au niveau de la pêche. Une telle pagaille risque de nous coûter des points de croissance si on n’y prend garde.
L’état doit sans tarder prendre ses responsabilités pour épargner aux pauvres passagers le supplice des aller retours hyper coûteux  dans le sens AIBD, et sans contrepartie, à la recherche de leurs bagages, et qui leur font regretter déjà l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
Ismaila BA
 
Actu-Economie


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