L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) dans un rapport, informe qu’en Afrique subsaharienne, la prévalence de la sous-alimentation semble augmenter entre 2015 et 2016, passant de 20,8 à 22,7 pour cent, tandis que le nombre de personnes souffrant de la sous-alimentation est passé de 200 à 224 millions. Selon la Fao, la région compte 25% des 815 millions de personnes sous-alimentées dans le monde en 2016. Dans le même temps, la proportion de personnes vivant dans l’insécurité alimentaire s’aggrave parce qu’elles ne sont pas en mesure d’avoir accès à l’alimentation a augmenté dans la région. L’organisation onusienne soutient que les conditions climatiques défavorables et les conflits qui se produisent souvent en même temps, sont des facteurs clés qui expliquent l’augmentation récente de l’insécurité alimentaire dans la région. Un environnement économique mondial difficile, reflété dans la baisse des prix des produits extractifs et non extractifs et une faible croissance, a également contribué à l’augmentation de l’insécurité alimentaire dans de nombreux pays. «Les progrès
accomplis en matière des cibles mondiales de l’Assemblée mondiale de la santé (Ams) ont été insuffisants et la majorité des pays doivent intensifier leurs efforts, surtout en matière de réduction de l’anémie
chez les femmes en âge de procréer ainsi que le retard de croissance et l’émaciation chez les enfants ». La Fao note que les progrès réalisés par de nombreux pays révèlent que dans
l’ensemble, le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine a contribué de manière significative à l’augmentation des investissements publics dans l’agriculture et à la croissance, à la
réduction de la pauvreté et à la promotion de la responsabilité mutuelle en Afrique subsaharienne. Cet élan doit selon la Fao être soutenu par une mise en œuvre efficace des objectifs de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, en l’intégrant au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à la Décennie d’action sur la nutrition. «La mise en œuvre efficace des politiques et des plans d’investissement conformes à la Déclaration de Malabo nécessitent un financement adéquat, l’établissement de priorités appropriées et le renforcement des capacités institutionnelles», fait savoir la Fao.
Mariama Diallo
accomplis en matière des cibles mondiales de l’Assemblée mondiale de la santé (Ams) ont été insuffisants et la majorité des pays doivent intensifier leurs efforts, surtout en matière de réduction de l’anémie
chez les femmes en âge de procréer ainsi que le retard de croissance et l’émaciation chez les enfants ». La Fao note que les progrès réalisés par de nombreux pays révèlent que dans
l’ensemble, le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine a contribué de manière significative à l’augmentation des investissements publics dans l’agriculture et à la croissance, à la
réduction de la pauvreté et à la promotion de la responsabilité mutuelle en Afrique subsaharienne. Cet élan doit selon la Fao être soutenu par une mise en œuvre efficace des objectifs de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, en l’intégrant au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à la Décennie d’action sur la nutrition. «La mise en œuvre efficace des politiques et des plans d’investissement conformes à la Déclaration de Malabo nécessitent un financement adéquat, l’établissement de priorités appropriées et le renforcement des capacités institutionnelles», fait savoir la Fao.
Mariama Diallo