La tenue en terre nigérienne de la 4e session extraordinaire de la conférence des membres du G5 Sahel a constitué une vitrine pour ces derniers qui ont pris des décisions et lancé des appels à l’endroit de l’Onu et de la communauté internationale.
Ainsi, considérant que la pauvreté est l'une des causes du terrorisme, « les chefs d'Etat interpellent la communauté internationale sur la nécessité de la mise en place d'un Plan de type Marshall pour les pays membres du G5 Sahel ».
En outre, comme l’avait souligné le président mauritanien lors du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, les participants à cette 4e session extraordinaire ont également souligné l’importance et la nécessité urgente d’assurer les services sociaux de base et la présence effective de l'Etat dans les zones fragiles, en veillant à la consolidation du triptyque : « Peuple-Gouvernement-Forces de Défense et de Sécurité ».
Ils ont également réitéré leur volonté de tout mettre en œuvre pour améliorer la coordination entre la Force Conjointe, les Forces de défense et de sécurité nationales et les forces internationales alliées.
En ce sens, « Ils ont convenu de renforcer davantage leurs alliances et de mieux coordonner leurs actions sur le plan politique et stratégique et d'instruire les Forces de Défense et de Sécurité pour une coordination efficace au niveau opératif et tactique », révèle le communiqué du G5 Sahel avant de révéler que les chefs d'Etat décident de porter le mandat du Commandant de la Force Conjointe du G5 Sahel à deux (02) ans.
Selon le document, M. Roch Marc Christian Kaboré, Président en exercice du G5 Sahel et Cie réitèrent leur appel au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour examiner favorablement leur requête de placer le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel-sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies et de renforcer celui de la MINUSMA.
Bassirou MBAYE