Sindia : un deuxième forage de 200 m3 en cours de construction pour près de 100 millions de francs CFA

Jeudi 25 Mars 2021

Dans la commune de Sindia (Mbour, ouest), l’Office des forages ruraux (OFOR) est en train de construire un deuxième forage haut de 20 mètres, d’une capacité de 200 m3, pour un coût total de 98 910 442 francs CFA, pour renforcer l’autre forage déjà sur place et qui a une capacité de 100 m3.


Son directeur général, Seyni Ndao, s’est rendu hier mercredi dans cette localité pour constater de visu l’état d’avancement des travaux qui entrent dans le cadre du Programme d’adduction d’eau potable et assainissement en milieux rural (PEAMIR).
 
Ce programme, financé par la Banque mondiale à hauteur de 22 milliards de francs CFA, concerne les régions de Thiès, Fatick, Kaolack et Diourbel pour accompagner la réforme de l’hydraulique rurale.
 
‘’Nous avons un certain nombre d'ouvrages à rénover, notamment le château d’eau, l’équipement de pompage, le groupe électrogène ainsi qu’un ensemble de travaux d’extension de réseau et 30 000 branchements sociaux subventionnés, à 100%, par l’Etat du Sénégal’’, a expliqué M. Ndao.
 
Selon le DG de l’OFOR, ‘’de 2012 à maintenant, nous avons fait des mobilisations extraordinaires en matière de ressources estimées à plus de 300 milliards francs CFA’’, a souligné Seyni Ndao.
 
Aujourd’hui, à l’en croire, le Sénégal compte 2 150 unités de potabilisation, 2088 forages et on a un très bon taux de fonctionnalité de ces ouvrages et l’Etat va continuer dans ce sens pour desservir d’autres programmes.  
 
‘’Nous avons également la Banque africaine de développement (BAD) qui va intervenir pour un programme de cinq milliards de francs CFA. Cette zone de Sindia fera partie de ce programme parce qu’il y a Nguérigne qui fait partie des villages qui vont en bénéficier. D’ailleurs nous y avons effectué des visites pour une implantation de forages’’, a dit Seyni Ndao.
 
D’autres programmes sont prévus parce que l’Etat du Sénégal va continuer à appuyer l’OFOR, ‘’car d’ici les prochaines années, l’accès universel de l’eau en milieu rural sera réussi parce que nous sommes à un taux de réussite de 94% en milieu rural et de 98% en milieu urbain’’, a révélé Seyni Ndao.
 
‘’L’Etat a engagé des réformes hydrauliques rurales depuis les années 80. Aujourd’hui nous sommes en train de faire des contrats d’affermage avec les opérateurs, mais il ne faudrait pas que les populations pensent que c’est un dessaisissement des associations des usagers des forages, c’est juste pour professionnaliser le secteur.’’, a-t-il assuré.
 
D’après M. Ndao, l’Acte 3 de la décentralisation était de permettre aux collectivités territoriales de pouvoir avoir beaucoup plus d’opportunités dans le cadre de la coopération décentralisée mais aussi de leurs budgets, d’accompagner ce que l’État est en train de faire en matière d’adduction d’eau potable.
 
‘’L’eau est une question très sensible, elle est stratégique. Vu les efforts que l’État fait, on a un engagement des maires à accompagner en fonction des ressources dont ils disposent’’, a-t-il soutenu.
 
Remerciant les autorités sénégalaises pour les efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des populations, le maire de Sindia, Thierno Diagne voit en ce programme de l’OFOR un ‘’ouf de soulagement’’ pour lui et pour ses administrés pour qui, depuis de nombreuses années, le problème d’accès à l’eau potable état récurrent.
 
‘’Nous avons toujours soutenu les populations pour un accès facilité à l’eau. Cette année, nous avons prévu un budget de 50 millions de francs CFA pour assurer le financement des branchements sociaux au niveau de l’ensemble des villages de la commune de Sindia’’, a promis le maire.
 
De son côté, le sous-préfet de l’arrondissement de Sindia, Ibrahima Ndiaye, a rappelé que les collectivités territoriales ont pour principale mission, la prise en charge des préoccupations des populations. Et parmi ces missions, il y a le secteur de l’eau qui est vitale.
 
‘’C’est pourquoi nous leur demandons de tout mettre en œuvre pour prendre en charge cette question juste pour venir en appoint aux efforts fournis par l’Etat. Il est heureux de constater que chaque année, elles prévoient dans leurs budgets, des sommes consistantes pour la prise en charge de cette question liée à l’eau. Et c’est le lieu de saluer la réforme de l’Etat en matière d’hydraulique rurale’’, a salué M. Ndiaye.
 
‘’Nous sommes dans une zone qui polarise beaucoup de populations et beaucoup d’unités industrielles. Il est donc important de prendre les devants, de prendre des mesures prospectives pour la prise en charge des actuelles et futures préoccupations des populations’’, a-t-il estimé.
 
Il est persuadé que les collectivités territoriales constituent des démembrements de l’Etat et, à ce titre, elles ont l’obligation d’accompagner les politiques de l’Etat en contribuant, à leur niveau, à la satisfaction des questions liées à l’eau.
 
Serigne Makhtar Fall
 
Actu-Economie



1.Posté par beugueyayam24@gmail.com le 26/03/2021 03:34 (depuis mobile)
N''oubliez pas nguérigne mbabara depuis indépendance baali ya pa de l''eau potable tjrs si ay teen lagni Root et ya plus de 5000 mille habitants qui vie ici il est temps je vous remercie

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