Elle ajoute que les pouvoirs publics sénégalais restent déterminés à rationaliser les dépenses publiques et la mobilisation des recettes intérieures afin de ramener le déficit budgétaire à 5,00 % du Pib en 2021 et à 4,2 % en 2022. De même, souligne la Bad, le déficit de la balance des paiements courants chutera à 8,2 % en 2021 et à 7,1 % en 2022, à mesure que les exportations reprendront et que les envois de fonds enregistreront une nouvelle croissance.
Ce scénario pourrait toutefois être remis en question si la pandémie de Covid-19 persiste à son niveau de décembre 2020. Questions et options de financement La pandémie a entraîné un ralentissement de la mobilisation des recettes intérieures, qui est passée de 17,5 % du Pib en 2019 à 16,5 % en 2020, générant une augmentation de la dette à 68,6 % du PIB en 2020, contre 64,1 % en 2019 et 61,4 % en 2018.
Près de 83 % de la dette totale est extérieure : 30 % sont dus à des créanciers commerciaux, 42 % à des institutions multilatérales et 28 % à des créanciers bilatéraux.
Le risque de surendettement reste toutefois modéré. Pour assurer la viabilité budgétaire, rappelle la Bad, les pouvoirs publics ont lancé la Stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, qui s’appuiera sur des emprunts concessionnels tout en réformant le cadre institutionnel de gestion de la dette.
« L’encours total de la dette publique devrait atteindre 9 790,7 milliards de dollars US en 2021, soit 8,2 % de plus qu’en 2020, et représentera 65,3 % du Pib, soit moins que le seuil de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine », informe la Bad.
Adou FAYE
Ce scénario pourrait toutefois être remis en question si la pandémie de Covid-19 persiste à son niveau de décembre 2020. Questions et options de financement La pandémie a entraîné un ralentissement de la mobilisation des recettes intérieures, qui est passée de 17,5 % du Pib en 2019 à 16,5 % en 2020, générant une augmentation de la dette à 68,6 % du PIB en 2020, contre 64,1 % en 2019 et 61,4 % en 2018.
Près de 83 % de la dette totale est extérieure : 30 % sont dus à des créanciers commerciaux, 42 % à des institutions multilatérales et 28 % à des créanciers bilatéraux.
Le risque de surendettement reste toutefois modéré. Pour assurer la viabilité budgétaire, rappelle la Bad, les pouvoirs publics ont lancé la Stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, qui s’appuiera sur des emprunts concessionnels tout en réformant le cadre institutionnel de gestion de la dette.
« L’encours total de la dette publique devrait atteindre 9 790,7 milliards de dollars US en 2021, soit 8,2 % de plus qu’en 2020, et représentera 65,3 % du Pib, soit moins que le seuil de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine », informe la Bad.
Adou FAYE