Selon ce rapport intitulé « L'Avenir de l'alimentation et l'agriculture : Tendances et défis», bien que des progrès majeurs aient été réalisés en matière de réduction des souffrances liées à la faim à travers le monde ces 30 dernières années, le fait d'augmenter la production alimentaire et la croissance économique a de lourdes répercussions sur l'environnement naturel. Presque la moitié des forêts ont maintenant disparu, les sources en eau souterraines s'amenuisent rapidement et la biodiversité a été particulièrement affectée.
D'ici à 2050, l'humanité comptera vraisemblablement près de 10 milliards de personnes. Dans l'hypothèse d'une croissance économique modérée, cette hausse de la population aura pour effet d'augmenter la demande mondiale en produits agricoles de 50% par rapport au niveau actuel, accentuant ainsi les pressions sur les ressources naturelles déjà limitées.
Au même moment, de plus en plus de personnes mangeront de moins en moins de céréales mais de plus en plus de viande, de fruits, de légumes et d'aliments transformés, une situation qui s'explique par une transition alimentaire mondiale qui viendra également peser de tout son poids sur les ressources naturelles, en entraînant davantage de déforestation, de dégradation des terres et d'émissions de gaz à effet de serre.
La question principale soulevée aujourd'hui par la publication de la FAO est de savoir si oui ou non, à l'avenir, l'agriculture et les systèmes alimentaires dans le monde sont capables de répondre aux besoins d'une population mondiale croissante, et ce, de manière durable.
Pathé TOURE
D'ici à 2050, l'humanité comptera vraisemblablement près de 10 milliards de personnes. Dans l'hypothèse d'une croissance économique modérée, cette hausse de la population aura pour effet d'augmenter la demande mondiale en produits agricoles de 50% par rapport au niveau actuel, accentuant ainsi les pressions sur les ressources naturelles déjà limitées.
Au même moment, de plus en plus de personnes mangeront de moins en moins de céréales mais de plus en plus de viande, de fruits, de légumes et d'aliments transformés, une situation qui s'explique par une transition alimentaire mondiale qui viendra également peser de tout son poids sur les ressources naturelles, en entraînant davantage de déforestation, de dégradation des terres et d'émissions de gaz à effet de serre.
La question principale soulevée aujourd'hui par la publication de la FAO est de savoir si oui ou non, à l'avenir, l'agriculture et les systèmes alimentaires dans le monde sont capables de répondre aux besoins d'une population mondiale croissante, et ce, de manière durable.
Pathé TOURE