« En Afrique, près de 80 % des pays se situent dans la partie inférieure des statistiques en terme de respect des politiques concurrentielles. Ce qui se traduit, en partie, par des prix de biens de consommation courante de vingt quatre pour cent plus élevés qu’ailleurs. » C’est ce qu’a déclaré M. Laurent Corthay, expert de la Banque mondiale en charge du Commerce. Il s’exprimait en marge du lancement du rapport « Éliminer les obstacles : Libérer le potentiel de l'Afrique grâce à une politique de la concurrence vigoureuse ». Selon lui, la concurrence impacte sur le prix des biens et services et sur la pauvreté. A ce titre, un cadre légal et réglementaire, en plus d’organes de la concurrence dotés en moyens et bien formés paraissent nécessaires.
M. Corthay en veut pour preuve, la situation enviable de la Sonatel, dans le domaine des télécoms. Selon lui, du moment que les concurrents pensent que cette société est favorisée par la réglementation, cela voudrait dire qu’elle mérite d’être revue.
Amadou BA
M. Corthay en veut pour preuve, la situation enviable de la Sonatel, dans le domaine des télécoms. Selon lui, du moment que les concurrents pensent que cette société est favorisée par la réglementation, cela voudrait dire qu’elle mérite d’être revue.
Amadou BA