Profil : Helen, une passionnée du social à la conquête de l’ONU

Mercredi 1 Juin 2016

Helen Clark a été Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, et Administrateur du Programme de Développement des Nations Unies. Son soutien à mettre en œuvre les idéaux de la Charte des Nations Unies est la constante dans une longue et remarquable carrière.


Candidate déclarée au poste de Secrétaire général des Nation Unies, Helen Clark semble a priori avoir le profil de l’emploi. Son parcours académique et même professionnel plaident fortement en sa faveur. Issue d’une ferme dans le Waikato, dans l'île du nord de la Nouvelle-Zélande, Helen a grandi auprès d’un père agriculteur et d’une mère enseignante. Cette mixité sociale a forgé en elle le sens de la famille, des valeurs fortes et une solide éthique de travail.
Dans les travaux champêtres comme dans les études, Helen s’est distinguée. Etudiante brillanté, à l'université d'Auckland, elle s'est révélée par ses qualités intellectuelles, obtenant une maîtrise en études politiques avec mention. En sus de cela, Helen Clark a tissé des liens étroits avec les mouvements pour la justice sociale qui soufflaient sur la Nouvelle-Zélande et le monde, y compris le mouvement anti-apartheid.
Cette proximité avec le mouvement social le propulse dans le marigot politique. D’ailleurs, elle est élue Membre du Parlement néozélandais en 1981 à l'âge de 31 ans. Sacrée prouesse. Tour à tour, elle a été Présidente du Comité spécial des Affaires étrangères, du Commerce et de la Défense, et du Comité du désarmement.
Elle ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Puisqu’elle va être Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande pendant neuf ans, durant trois mandats successifs de 1999 à 2008, dirigeant un pays diversifié dans le Pacifique. Elle a été au premier plan de la politique étrangère indépendante, juste et constructive de la Nouvelle-Zélande. Côté genre, il faut dire qu’Helen a toujours été une championne de la diversité et de l'émancipation des femmes. D’ailleurs, son Cabinet accorda une place importante aux femmes et aux Maori (le peuple indigène de Nouvelle-Zélande).
 
En 2009, c’est le tournant de sa vie. Helen a renoncé à son siège au Parlement néo-zélandais lorsqu'elle a été nommée au poste d'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement des Nations Unies (PNUD). Une autre corde qui vient s’ajouter à son arc. A la tête de cette institution, Helen Clark s’est employée à la rendre dynamique. Elle a pris les décisions difficiles nécessaires pour rendre le PNUD plus efficace. Ce qui fait qu’elle a été reconduite à l'unanimité dans ses fonctions par l'Assemblée Générale des Nations Unies en 2013. Sous la direction d'Helen, le PNUD est arrivé en tête de la liste des principales institutions mondiales d'aide au développement lors de la campagne internationale pour la transparence de l'aide en 2014. Après ce challenge, un autre se dresse devant elle. Il s’agir du prestigieux et convoité poste de SG de l’ONU.
            PATHE TOURE
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Actu-Economie


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