Lors de cette rencontre, les patrons d’entreprises sont revenus sur le rapport entre impôt et entreprises pas toujours facile. Michel Tero, chargé de la fiscalité au niveau du Conseil national du Patronat (Cnp) a déploré les innombrables problèmes qu’ont les entreprises avec les collectivités locales et aussi le fait que l’Etat central laisse faire. « Il faut que l’Etat reprenne certaines taxes locales qui ont un caractère national. Par exemple, un camion ne peut pas quitter Ziguinchor, passer par Tambacounda et payer dans chaque commune traversée une taxe», martèle M. Tero. Poursuivant, le fiscaliste du patronat interpelle le ministre des finances, sur la pression fiscale que l’Etat exerce sur les entreprises Elle est trop forte. Serigne Dia Ndongo, représentant des commerçants revient à la charge. «L’informel a un problème avec les Impôts car dès que l’on fait des déclarations pour se régulariser, on est harcelé tous les jours par les agents des impôts à la base», dit-il.
Babacar Diagne du Conseil national des entreprises du Sénégal (Cdes) a demandé d’assister les Pme et les micros entreprises car sans le développement de ces dernières, il n’y a pas de création d’emplois. Babacar Diagne recommande aussi de supprimer l’impôt minimum forfaitaire (IMF) de 500 000 francs obligatoire pour toute Pme bénéfice ou pas.
Prenant la parole, le Directeur général des Impôts et Domaines, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ a rappelé qu’il existe une exonération d’impôt pour les entreprises lors de leur première année et que l’opportunité ou non de maintenir l’IMF sera étudiée. Concernant le harcèlement fiscal, M. Bâ confie que le pendant du système déclaratif des impôts c’est le contrôle, toutefois, une étude a montré qu’en réalité une entreprise n’est contrôlée que tous les 2 à 3 ans.
Tidiane DIOUF
Babacar Diagne du Conseil national des entreprises du Sénégal (Cdes) a demandé d’assister les Pme et les micros entreprises car sans le développement de ces dernières, il n’y a pas de création d’emplois. Babacar Diagne recommande aussi de supprimer l’impôt minimum forfaitaire (IMF) de 500 000 francs obligatoire pour toute Pme bénéfice ou pas.
Prenant la parole, le Directeur général des Impôts et Domaines, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ a rappelé qu’il existe une exonération d’impôt pour les entreprises lors de leur première année et que l’opportunité ou non de maintenir l’IMF sera étudiée. Concernant le harcèlement fiscal, M. Bâ confie que le pendant du système déclaratif des impôts c’est le contrôle, toutefois, une étude a montré qu’en réalité une entreprise n’est contrôlée que tous les 2 à 3 ans.
Tidiane DIOUF