OUMAR GUEYE, MINISTRE DE LA PÊCHE ET DE L’ÉCONOMIE MARITIME : « Permettre à l’Afrique de l’Ouest de disposer de cadres juridiques adaptés au secteur de la pêche »

Mercredi 20 Septembre 2017

Le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime a insisté ce mardi, à Saly, sur la nécessité de procéder à l’alignement des règles nationales avec les instruments sous régionaux, régionaux et internationaux sur la pêche. Oumar Guèye présidait l’ouverture de l’atelier de validation de l’étude comparative sur l’harmonisation des législations des pêches dans la zone de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP).


OUMAR GUEYE, MINISTRE DE LA PÊCHE ET DE L’ÉCONOMIE MARITIME : « Permettre à l’Afrique de l’Ouest de disposer de cadres juridiques adaptés au secteur de la pêche »

Cette rencontre sous régionale qui s’est tenue ce mardi entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Lettre de partenariat signée le 23 février 2017 entre la CSRP et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour la réalisation du Projet « Gouvernance, politiques de gestion des ressources marines et réduction de la pauvreté dans l’écorégion WAMER-GoWAMER ». Inspirée en grande partie des conventions internationales relatives à la gestion durable des ressources halieutiques, la Convention sur les conditions minimales d’accès CMA est de nature à contribuer à l’harmonisation des principes et règles générales en matière de pêche responsable et aux conditions d’une intégration régionale des politiques de pêche dans la zone de la CSRP.

Le ministre Oumar Guèye qui a procédé à l’ouverture de cette rencontre a rappelé l’intérêt particulier que les États membres de la CSRP accordent à l’harmonisation des cadres juridiques nationaux sur la pêche. Il a ainsi magnifié les efforts consentis par la CSRP et a invité les participants à faire des propositions concrètes pour améliorer la contribution du secteur de la pêche à la croissance économique des États et au bien-être des populations par une meilleure sécurité alimentaire. Ces propositions devront, selon lui, permettre d’actualiser la convention CMA, d’identifier les matières à intégrer dans les législations nationales sur les pêches, conformément à la convention CMA révisée et au droit international, mais aussi et surtout de formuler les propositions de réformes nécessaires devant permettre à l’Afrique de l’Ouest de disposer de cadres juridiques, national et régional, adaptés au secteur de la pêche.

En ce qui concerne le Sénégal, a dit le ministre Oumar Guèye, la stratégie pour une gouvernance durable du secteur de la pêche repose sur le Plan Sénégal émergent (PSE) dans lequel la pêche occupe une place privilégiée. De même, a-t-il précisé, la lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSD/PA) qui en découle constitue le cadre de référence pour toute politique de pêche.

Le Sénégal, a ajouté le ministre, travaille également pour le renforcement des instruments nationaux de gouvernance de la pêche et s’enrichit par son ouverture aux nouveaux défis du secteur. Il s’agit entre autres de l’harmonisation du régime des licences pour l’accès aux ressources des stocks partagés, les négociations groupées des conditions d’accès avec les pays pratiquant une pêche hauturière, un meilleur encadrement du commerce intra-régional des produits halieutiques, l’adaptation au changement climatique, la transparence dans la gestion des pêches par son adhésion à l’initiative pour la transparence dans le secteur de la pêche (FiTi) et l’économie bleue.

A.DIEYE

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