Les principaux moteurs qui soutiennent le relèvement de cette note selon l’Agence sont lez résultats de plusieurs performances. D’abord, la croissance économique réalisée par Le Sénégal demeure vigoureuse tirée, essentiellement par les améliorations notées dans les infrastructures énergétiques, de transport ainsi que les réformes structurelles notamment dans le domaine agricole. A cet effet, Moody’s note que la croissance économique du Sénégal a progressé de 6% entre 2014 et 2016, contre 3,5% entre 2011-2013. En perspective, Moody’s prévoit dans le Moyen Terme une croissance réelle de 6,5% à la faveur de la poursuite de la mise en œuvre du PSE. Ce niveau de croissance reste inférieur à celle prévue dans le cadre de PSE (7 à 8 %) d’ici 2020. L’Agence explique cette situation par le fait qu’une telle croissance nécessiterait un investissement privé plus élevé, alors que, malgré les efforts, la compétitivité économique du Sénégal reste faible, avec des investissements directs étrangers limités à 2% du PIB par an.
Ensuite, la consolidation budgétaire continue, améliorant ainsi la structure budgétaire, avec une augmentation des dépenses en capital du Gouvernement. A ce titre, Moody’s relève les efforts du Gouvernement en matière de réduction du déficit qui passe de 5,5% en 2013 à 4,2% en 2016, avec un objectif de se situer à 3% en 2019, en relation avec les critères de convergence de l’UEMOA. Elle souligne la gestion prudente avec la mise en place de la réserve de 2,5% sur les dépenses en capital. En outre, parallèlement à l’effort de réduction du déficit, la structure budgétaire du Sénégal s’est améliorée, avec les dépenses courantes qui demeurent globalement stables, des dépenses d’investissement qui augmentent et les recettes publiques nettes des subventions qui passent de 20% du PIB à 24% entre 2013 et 2016.
Enfin, les indicateurs de la dette du Gouvernement sont globalement conformes à ceux des souverains classés Ba3. Ainsi, bien que le taux d’endettement du Sénégal (60% en 2016), soit plus élevé que celui des pairs comparables (médiane de 45%), le ratio de la dette sur les recettes de 220% est plus conforme à la situation des pairs et que le coût moyen de la dette est plus favorable (3,5% contre 4,1%). Par ailleurs, Moody’s note que le niveau de la dette reste élevé, même s’il devrait décroître dans les prochaines années à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance.
Le Sénégal réduit la vulnérabilité de son économie et le spectre d’un défaut sur sa dette
Ce reclassement permettrait de quitter la notation B1 qui caractérise un crédit très spéculatif, un PIB/tête faible et une déficience des infrastructures. Ainsi, le Sénégal réduit la vulnérabilité de son économie et le spectre d’un défaut sur sa dette.
En termes de comparaison, le Sénégal rattrape la Côte d’Ivoire et reste avec ce dernier les deux pays subsahariens à atteindre cette notation. Il devance des pays comme le Ghana, le Nigéria, le Gabon et l’Egypte qui sont mieux pourvus en ressources naturelles.
Tidiane Diouf
Ensuite, la consolidation budgétaire continue, améliorant ainsi la structure budgétaire, avec une augmentation des dépenses en capital du Gouvernement. A ce titre, Moody’s relève les efforts du Gouvernement en matière de réduction du déficit qui passe de 5,5% en 2013 à 4,2% en 2016, avec un objectif de se situer à 3% en 2019, en relation avec les critères de convergence de l’UEMOA. Elle souligne la gestion prudente avec la mise en place de la réserve de 2,5% sur les dépenses en capital. En outre, parallèlement à l’effort de réduction du déficit, la structure budgétaire du Sénégal s’est améliorée, avec les dépenses courantes qui demeurent globalement stables, des dépenses d’investissement qui augmentent et les recettes publiques nettes des subventions qui passent de 20% du PIB à 24% entre 2013 et 2016.
Enfin, les indicateurs de la dette du Gouvernement sont globalement conformes à ceux des souverains classés Ba3. Ainsi, bien que le taux d’endettement du Sénégal (60% en 2016), soit plus élevé que celui des pairs comparables (médiane de 45%), le ratio de la dette sur les recettes de 220% est plus conforme à la situation des pairs et que le coût moyen de la dette est plus favorable (3,5% contre 4,1%). Par ailleurs, Moody’s note que le niveau de la dette reste élevé, même s’il devrait décroître dans les prochaines années à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance.
Le Sénégal réduit la vulnérabilité de son économie et le spectre d’un défaut sur sa dette
Ce reclassement permettrait de quitter la notation B1 qui caractérise un crédit très spéculatif, un PIB/tête faible et une déficience des infrastructures. Ainsi, le Sénégal réduit la vulnérabilité de son économie et le spectre d’un défaut sur sa dette.
En termes de comparaison, le Sénégal rattrape la Côte d’Ivoire et reste avec ce dernier les deux pays subsahariens à atteindre cette notation. Il devance des pays comme le Ghana, le Nigéria, le Gabon et l’Egypte qui sont mieux pourvus en ressources naturelles.
Tidiane Diouf