Mortalité néonatale : Différer l’allaitement maternel peut augmenter de 80% le risque

Mardi 2 Août 2016

Environ 77 millions de nouveau-nés dans le monde, soit près d'un sur deux, ne sont pas nourris au sein dans l'heure qui suit leur naissance, ce qui augmente les risques de mortalité néonatale, a déclaré vendredi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).


«Faire attendre les bébés trop longtemps pour avoir un premier contact critique avec leur mère une fois sortis de l'utérus diminue les chances de survie du nouveau-né, limite la production de lait et réduit les chances d'un allaitement exclusivement maternel», informe la Conseillère principale sur la nutrition de l'UNICEF, France Bégin. Selon elle, si tous les bébés étaient nourris au lait maternel de leur naissance jusqu'à l'âge de six mois, plus de 800.000 vies seraient sauvées chaque année.

Elle a cependant ajouté que les progrès d'augmentation du nombre de nouveau-nés allaités au sein dans la première heure de vie ont été lents au cours des 15 dernières années. Selon l'UNICEF, en Afrique subsaharienne, où les taux de mortalité pour les enfants de moins de cinq ans sont les plus élevés au monde, le taux d'allaitement précoce a augmenté de seulement 10% depuis 2000 en Afrique orientale et australe, mais est resté inchangé en Afrique occidentale et centrale.

À l'échelle mondiale, Mme Bégin a précisé que seulement 43% des nourrissons de moins de six mois sont nourris exclusivement avec du lait maternel. Elle a précisé que les bébés qui ne sont pas allaités du tout sont 14 fois plus susceptibles de mourir que ceux qui sont nourris exclusivement au sein.

«Le lait maternel est le premier vaccin d'un bébé, la première et la meilleure protection qu'ils ont contre la maladie et la maladie», a déclaré Mme Bégin.

 

Pathé TOURE

 

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