L’affaire sur laquelle se base l’accusation remonte à 2013 lors d’un accord de prêt entre Huawei et la banque HSBC de Hong Kong. Meng Wanzhou est alors accusée par les États-Unis d'avoir induit HSBC en erreur au sujet des transactions commerciales de Huawei en Iran, mettant la banque en danger de violer les sanctions américaines contre le pays du Moyen-Orient. Or, il apparaît que la banque n’a couru aucun risque supplémentaire du fait de Meng Wanzhou dans l’octroi du prêt.
En revanche, il est évident selon son avocat Tony Paisana, que la justice canadienne a favorisé les demandes des États-Unis, au mépris des droits de sa cliente. Le chef de la Gendarmerie royale du Canada Ben Chang a même refusé de témoigner lors des audiences d’extradition fin 2020, un « acte sans précédent » qui constitue une négation délibérée et flagrante des responsabilités de la police.
En effet, l’ASFC et la GRC ont cherché à retarder l’arrestation de Meng Wanzhou pendant trois heures, alors que le juge avait ordonné une arrestation immédiate. De plus, à l’arrivée de Meng Wanzhou, ses appareils électroniques ont été saisis et placés dans des sacs, sans être inspectés, dans le but d’être transmis à la GRC. Les codes d’accès de la Directrice financière ont été extorqués sous le prétexte fallacieux d’un contrôle de l’immigration, pour être finalement divulgués à la GRC.
L’ASFC se serait ainsi rendue coupable de mensonge alors qu’elle travaillait en réalité pour le compte du FBI. La saisie par l’ASFC des appareils électroniques de Meng Wanzhou apparaît comme illégitime et n’a aucun fondement juridique. C’est une violation des droits de l’accusée.
La défense de Meng Wanzhou souhaite démontrer que l’interrogatoire qu’elle a subi avait été mené dans un objectif d’enquête, et que la coordination des faits entre les différentes agences est illégale. Les responsables ont ignoré l’ordonnance du tribunal d’arrêter immédiatement Meng Wanzhou pour l’interroger dans un premier temps à l’aéroport, en dehors de tout contrôle juridique, comme pour une enquête criminelle. Un tel retard volontaire de trois heures serait un abus de pouvoir dans le but de bafouer les droits de Meng Wanzhou.
Meng Wanzhou ne serait ainsi qu’un pion politique dont usent les États-Unis pour faire pression sur la Chine. Rappelons pourtant que chaque citoyen a le droit à une justice indépendante et transparente !
Adou FAYE
En revanche, il est évident selon son avocat Tony Paisana, que la justice canadienne a favorisé les demandes des États-Unis, au mépris des droits de sa cliente. Le chef de la Gendarmerie royale du Canada Ben Chang a même refusé de témoigner lors des audiences d’extradition fin 2020, un « acte sans précédent » qui constitue une négation délibérée et flagrante des responsabilités de la police.
En effet, l’ASFC et la GRC ont cherché à retarder l’arrestation de Meng Wanzhou pendant trois heures, alors que le juge avait ordonné une arrestation immédiate. De plus, à l’arrivée de Meng Wanzhou, ses appareils électroniques ont été saisis et placés dans des sacs, sans être inspectés, dans le but d’être transmis à la GRC. Les codes d’accès de la Directrice financière ont été extorqués sous le prétexte fallacieux d’un contrôle de l’immigration, pour être finalement divulgués à la GRC.
L’ASFC se serait ainsi rendue coupable de mensonge alors qu’elle travaillait en réalité pour le compte du FBI. La saisie par l’ASFC des appareils électroniques de Meng Wanzhou apparaît comme illégitime et n’a aucun fondement juridique. C’est une violation des droits de l’accusée.
La défense de Meng Wanzhou souhaite démontrer que l’interrogatoire qu’elle a subi avait été mené dans un objectif d’enquête, et que la coordination des faits entre les différentes agences est illégale. Les responsables ont ignoré l’ordonnance du tribunal d’arrêter immédiatement Meng Wanzhou pour l’interroger dans un premier temps à l’aéroport, en dehors de tout contrôle juridique, comme pour une enquête criminelle. Un tel retard volontaire de trois heures serait un abus de pouvoir dans le but de bafouer les droits de Meng Wanzhou.
Meng Wanzhou ne serait ainsi qu’un pion politique dont usent les États-Unis pour faire pression sur la Chine. Rappelons pourtant que chaque citoyen a le droit à une justice indépendante et transparente !
Adou FAYE