On le savait déjà mais le rapport Perspectives Economiques 2015 n’a fait que le confirmer encore. L’intégration régionale peut attirer des investissements étrangers dans de nouveaux espaces ciblant des marchés plus vastes. Mieux, elle peut aussi induire une concentration dans les grands centres urbains en quête d’un potentiel commercial plus important. Et le surcroit de concurrence qu’elle engendre peut conduire les entreprises à délocaliser des processus ou à sous-traiter, créant ainsi de nouvelles activités dans des espaces périphériques
En effet, les groupements régionaux et les institutions infrarégionales d’Afrique multiplient les solutions pour permettre un développement intégré et équilibré d’un point de vue géographique. L’intégration économique régionale contribue à réduire les couts de transaction spatiaux dus à la conduite et la coordination d’activités sur plusieurs zones géographiques.
Deux effets distincts de l’intégration sont identifiés : ceux découlant de marchés plus vastes et de couts de transaction moindres ; et ceux découlant d’une intensification de la concurrence. Différentes théories économiques prédisent les effets spatiaux des différents niveaux d’intégration.
Toujours selon le rapport, l’intégration régionale peut augmenter les revenus à travers une spécialisation sectorielle à mesure que des chaines de valeur régionales se développent et améliorent l’accès aux marchés par le biais de la libéralisation des tarifs frappant les importations à bas cout. La survenue de ces processus et leur influence sur la destination des investissements, la production, la création d’emplois et la croissance économique sont très variables. En Afrique, ces différences sont renforcées par la géographie intérieure et les couts du commerce qui peuvent freiner ou renforcer l’aptitude des régions de l’intérieur à participer aux marchés régionaux et mondiaux.
L’intégration régionale rejaillit sur le développement économique à travers les effets spatiaux qu’elle induit via les « coûts de transaction spatiaux « » associés à la conduite d’activités sur plusieurs pays. Cela recouvre les mouvements de biens, de services et de capitaux à travers les frontières, associés à des baisses de tarifs douaniers et au raccourcissement des distances physiques et économiques entre les acteurs.
L’approfondissement et l’élargissement de l’intégration sont vitaux pour installer un développement sans exclus en Afrique. Mais l’intégration régionale peut aussi être source d’inégalités entre deux pays ou régions, fonction de leur passé et de facteurs tels que la présence d’infrastructures, le niveau de compétence de la main-d’œuvre ou la situation géographique (pays enclavé ou ayant un débouché sur la mer). De même, les marchés intérieurs et régionaux se concentrent autour des villes africaines en plein essor et qui peuvent devenir les locomotives du commerce régional de biens et de services mais aussi de croissance économique.
Pathe TOURE
En effet, les groupements régionaux et les institutions infrarégionales d’Afrique multiplient les solutions pour permettre un développement intégré et équilibré d’un point de vue géographique. L’intégration économique régionale contribue à réduire les couts de transaction spatiaux dus à la conduite et la coordination d’activités sur plusieurs zones géographiques.
Deux effets distincts de l’intégration sont identifiés : ceux découlant de marchés plus vastes et de couts de transaction moindres ; et ceux découlant d’une intensification de la concurrence. Différentes théories économiques prédisent les effets spatiaux des différents niveaux d’intégration.
Toujours selon le rapport, l’intégration régionale peut augmenter les revenus à travers une spécialisation sectorielle à mesure que des chaines de valeur régionales se développent et améliorent l’accès aux marchés par le biais de la libéralisation des tarifs frappant les importations à bas cout. La survenue de ces processus et leur influence sur la destination des investissements, la production, la création d’emplois et la croissance économique sont très variables. En Afrique, ces différences sont renforcées par la géographie intérieure et les couts du commerce qui peuvent freiner ou renforcer l’aptitude des régions de l’intérieur à participer aux marchés régionaux et mondiaux.
L’intégration régionale rejaillit sur le développement économique à travers les effets spatiaux qu’elle induit via les « coûts de transaction spatiaux « » associés à la conduite d’activités sur plusieurs pays. Cela recouvre les mouvements de biens, de services et de capitaux à travers les frontières, associés à des baisses de tarifs douaniers et au raccourcissement des distances physiques et économiques entre les acteurs.
L’approfondissement et l’élargissement de l’intégration sont vitaux pour installer un développement sans exclus en Afrique. Mais l’intégration régionale peut aussi être source d’inégalités entre deux pays ou régions, fonction de leur passé et de facteurs tels que la présence d’infrastructures, le niveau de compétence de la main-d’œuvre ou la situation géographique (pays enclavé ou ayant un débouché sur la mer). De même, les marchés intérieurs et régionaux se concentrent autour des villes africaines en plein essor et qui peuvent devenir les locomotives du commerce régional de biens et de services mais aussi de croissance économique.
Pathe TOURE