Il est plus difficile de reformer l’agriculture que la démocratie (étude)

Vendredi 15 Mai 2015

L’agriculture est le mauvais élève de l’aide internationale. C’est ce qu’il ressort d’un rapport de la plate-forme d’information sur l’aide au développement AidData selon lequel, le secteur agricole est celui où il est le plus difficile pour les organisations de coopération internationale d’implémenter des changements dans les politiques gouvernementales.


Il est plus difficile de reformer l’agriculture que la démocratie (étude)
« Il est plus facile de parvenir à des changements dans les domaines de la démocratie ou de la décentralisation que dans l’agriculture », révèle le document baptisé The Marketplace of Ideas for Policy Change.
«Dans l’agriculture, la probabilité de mener une réforme réussie est plus faible que dans n’importe quel autre domaine » a déclaré Brad Parks, le co-directeur exécutif d’AidData. Le dirigeant attribue cette situation des facteurs comme les difficultés relatives à la propriété foncière ou encore l’action même des organisations internationales qui tendent à diriger les gouvernements dans des directions opposées.
Avec les négociations en cours sur les objectifs de développement durable (ODD), « ces organisations devraient plus prêter attention à l’impact de leurs actions », poursuit le rapport. Le document est le fruit d’entretiens réalisés avec plus de 6700 décideurs et professionnels de l’aide internationale à travers 126 pays dans le monde.
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