Flux financiers illicites : L'Afrique peut-elle relever le défi?

Lundi 13 Février 2017

Au cours de la Journée consacrée cette année au Projet Afrique «Extraction minière», certains des leaders de l'industrie minière et des homologues gouvernementaux les plus influents ont débattu des stratégies à adopter pour lutter contre les Flux financiers illicites (FFI) du secteur minier afin de stimuler la mobilisation des ressources nationales.


Flux financiers illicites : L'Afrique peut-elle relever le défi?
Organisée en marge de Mining Indaba, ladite journée a été marquée par un certain nombre d'activités, dont un panel qui a examiné les lacunes existant dans la conception et la mise en œuvre des principaux instruments utilisés dans les pays riches en minéraux pour mobiliser les recettes intérieures.
«Comme cette mobilisation devient de plus en plus primordial pour le développement à long terme de l'Afrique, la lutte contre les FFI devient une question de plus en plus urgente», fait remarquer la session. Selon les estimations de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), entre 2000 et 2010, plus de la moitié (56,2%) des FFI en provenance d'Afrique provient du secteur minier.
Selon Fatima Haram Acyl, Commissaire au commerce et à l'industrie, de l'Union africaine,  une stratégie d'industrialisation efficace reposant sur le minier exigera donc de nouvelles façons de voir la richesse et la dotation en ressources minérales et métaux d'Afrique.
Les membres du panel soulignent que pour réalisation le potentiel de transformation des ressources africaines, il faut une nouvelle façon de penser sur l'exploitation des minéraux qui s'harmonise avec les priorités d'industrialisation et de diversification par la valeur ajoutée, de la fabrication, de l'enrichissement et de la création de liens solides avec d'autres secteurs de nos économies, du continent.
 
Pathé TOURE
 
Economie

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