FINANCEMENT DU SECTEUR DE LA PÊCHE : La CSRP veut arriver à une autonomie financière durable

Mardi 3 Octobre 2017

Arriver à une autonomie financière durable. C’est l’ambition de la Commission sous régionale des Pêches (CSRP) qui tient ce mardi, à Saly-Portudal, la 30e session extraordinaire de son Comité de coordination. L’un des objectifs est la validation des mécanismes de financement viables et pérennes des activités de Suivi, Contrôle et Surveillance de l’aménagement des pêches (SCS) qui seront présentés à la Conférence des ministres.


Cette session extraordinaire du comité de coordination de la CSRP qui a réuni une quarantaine de participants venus du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée, de la Sierra Leone et du Cap-Vert, mais aussi des partenaires techniques et financiers. Au cours de cette rencontre, le Secrétaire permanent de la CSRP, a remercié le PNUD et l’UE pour le soutien financier accordé à leur institution. « De 2010 à 2013, la CSRP a bénéficié du projet UE/SCS/UEMOA financé par l’Union européenne au titre du 9e Fed. Les résultats attendus étaient entre autres l’harmonisation du cadre juridique sous-régional SCS et une étude de mécanismes de financement pérenne des activités SCS de la CSRP », a souligné Malal Sané. « À la clôture de ce projet en décembre 2013, la CSRP s’est approprié la convention et l’étude qui ont été vulgarisées dans les États membres grâce à l’appui du projet GoWammer qui a eu également à financer l’étude de faisabilité des mécanismes de financement proposée dans le document de l’assistance technique », a-t-il ajouté.
De l’avis de Malal Sané, l’assistance technique de l’Union européenne et du PNUD a permis à la CSRP de valider en 2016 la convention SCS par le Comité de coordination et d’approuver l’étude sur la pérennisation par le groupe de travail SCS. Il a invité les uns et les autres à maintenir le cap pour hisser les voiles de l’autonomie financière de la CSRP afin de renforcer les capacités de décision de l’institution.
Pour Marième Diagne Talla, représentant le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, les organisations des pays sous-développés sont souvent plombées dans leur élan par un manque de moyen. Elles sont, a-t-elle dit,  suspendues au financement de partenaires techniques et financiers dans le cadre de projets et programmes qui ont, dans leur conception, une durée de vie déterminée. Et c’est ce qui fait, à son avis, qu’à l’arrivée, les activités déroulées dans ce cadre atteignent rarement les résultats escomptés.
Aujourd’hui, fait-elle remarquer, force est de constater que depuis la création de la CSRP, les différents États membres de l’institution se sont investis dans la recherche de meilleures approches pour faire face aux défis de développement du secteur de la pêche. Malheureusement, a-t-elle déploré, la problématique récurrente de la dépendance finance n’a toujours pas été jugulée.
Marième Diagne Talla a ainsi salué la pertinence de l’initiative et la persévérance avec laquelle l’étude sur la pérennisation des mécanismes de financement durable a été menée ces dernières années. « Le chemin parcouru a été long, mais a abouti à des résultats qui mèneront vers une autonomie financière durable », a laissé entendre Marième Diagne Talla.
Elle a exhorté le Secrétariat permanent de la CSRP à persévérer dans cette dynamique pour doter l’institution des moyens de sa politique.
A.DIEYE
 
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