Envois de fonds : Le Sénégal et le Niger plafonnent

Lundi 14 Mars 2016

Dans la zone UEMOA, les usagers utilisent les services mobiles pour divers besoins. Et c’est le Sénégal et le Niger qui tiennent le haut du pavé.


Envois de fonds : Le Sénégal et le Niger plafonnent
Selon la BCEAO qui publie la Situation des Services Financiers via la Téléphonie mobile dans l’UEMOA à la fin Septembre 2015, le Sénégal et le Niger ont enregistré des évolutions similaires à fin septembre 2015 avec des volumes respectifs de 18 et 19 millions de transactions évaluées à 152 milliards FCFA et 149 milliards FCFA.
La même source renseigne qu’en 2014, ces deux pays présentaient des volumes respectifs de 18,8 et 14,6 millions de transactions évaluées à 192 milliards FCFA et 108 milliards FCFA. Au Sénégal, la faiblesse de l’activité pourrait s’expliquer par la concurrence exercée par les systèmes de transfert rapide d’argent tels que WARI et JONI JONI.
L’analyse de la situation dans l’Union montre que, dans les pays qui ont connu des problèmes sécuritaires liés à des crises sociopolitiques tels que la Côte d’Ivoire et le Mali, les transferts d’argent via la téléphonie mobile se développent comme une alternative aux envois de fonds en espèces par porteurs.
À la fin Septembre 2015, sur les neuf mois, la valeur moyenne journalière des opérations s’est élevée à 18,96 milliards FCFA à fin septembre 2015 contre 10,3 milliards FCFA en 2014 et 4,4 milliards FCFA en 2013
 
Pathé TOURE 
UEMOA-CEDEAO


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