Economie : Les perceptions négatives brouillent le climat des affaires

Mercredi 12 Août 2015

Le vice-président de Afreximbank Denys Denya appelle les Africains à donner au continent un visage beaucoup plus avenant afin de mettre fin aux perceptions négatives qui entravent son développement.


Denys Denya ,à droite, vice-président exécutif de la Banque Africaine d’Import-Export
Denys Denya ,à droite, vice-président exécutif de la Banque Africaine d’Import-Export
Ce n’est plus un secret de polichinelle, les économies africaines sont victimes d’une mauvaise publicité. Et cela se déteint sur le climat des affaires qui en prend un sacré coup. C’est d’ailleurs, le sentiment de Denys Denya, Vice-Président Exécutif de la Banque Africaine d-Import-Export (Afreximbank) en charge des Finances, de l’Administration et des Services Bancaires. Selon lui, les perceptions négatives de l’environnement économique Africain constituent le facteur majeur limitant le flux des investissements externes vers le continent. Denys Denya s’exprimait en marge d’un conférence à Dubaï sur le thème : «Comment attirer les investissements en Afrique», organisée dans le cadre de la Conférence de l’Université d’Hiver de l’Institut des Expert-Comptables du Zimbabwe.
 
Pour le vice-président de Afreximbank, le combat pour changer cette image négative doit être l’affaire de tous. Gouvernements africains, individus et corps professionnels, devront ainsi se battre pour changer ces perceptions afin d’attirer des capitaux sur le continent. Ces perceptions ont pour nom les politiques incohérentes, la corruption et le manque d’indépendance judiciaire dans les pays africains, doivent être contestées grâce à l’information.
 
A titre d’exemple, le vice-président de Afreximbank a décrit le Zimbabwe comme l’un des principaux pays au sein duquel Afreximbank intervient et pourtant la Banque n’a jamais perdu d’argent dans le cadre des transactions qu’elle y a menées.
 
Pathé TOURE 
Economie

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