Economie : Ban Ki Moon suggère une industrialisation durable et inclusive de l’Afrique

Mercredi 15 Juillet 2015

Organisé par l'ONUDI en partenariat avec la CEA, les gouvernements de l'Éthiopie et du Sénégal, respectivement, le forum pour le développement industriel durable et inclusif a été un prétexte pour le secrétaire général de l’ONU de décliner sa vision sur l’industrialisation du continent.


Le troisième forum pour le développement industriel durable et inclusif, en Éthiopie, a été l’occasion pour le secrétaire général de l’Onu de distiller quelques recommandations aux pays africains pour décoller le continent. Selon lui, les partenariats sont les moyens pour atteindre les objectifs de développement durable et d'un développement industriel inclusif. Ban Ki-Moon ajoute qu'il faut agir de manière équilibrée et intégrée pour réaliser le développement industriel durable et inclusif.
Il appelle à des partenariats mondiaux meilleurs et plus solides entre les différents acteurs ainsi qu'entre les secteurs public et privé. Il dit que nous devons résoudre ensemble les problèmes que nous rencontrons.
Le Secrétaire général fait savoir que si l'industrialisation est bien planifiée, de meilleurs résultats peuvent être tirés. Il dit que tout le monde en tête que l'industrialisation fait penser à la pollution et aux mauvaises pratiques de travail, mais l'industrialisation peut créer des emplois décents, préserver l'environnement et éradiquer la pauvreté - ce qui est au cœur de l'industrialisation durable et inclusif.
Le Secrétaire exécutif de la CEA, Carlos Lopes, a fait savoir que bien que l'Afrique est nouvelle dans les discussions de l'industrialisation et fasse face à de nombreux défis de retard, l'Afrique pourrait bénéficier de nombreuses possibilités telles qu'un marché africain en pleine croissance, le coût des énergies renouvelables et un dividende démographique. Pour sa part, Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, Président de l'Union africaine déclare que l'industrialisation durable et inclusive est au centre de l'éradication de la pauvreté et de la construction de «l'Afrique que nous voulons». Elle dit que l'Afrique s'est engagée sur la voie de la transformation structurelle et n'a pas d'autre choix que de se lancer dans un développement économique de transformation pour se défaire de son passé récent de continent sous-développé.
Le président de l'UA déclare que l'Afrique est en train de redéfinir ses relations avec ses partenaires grâce au Programme «UA 2063».De plus, elle appelle l'Afrique à prendre l'engagement d'assumer l'intégration régionale, le renforcement des infrastructures et la création d'environnements favorables pour que les entreprises africaines puissent prospérer.
 
Pathé TOURE
Economie

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